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Format : 1 CD Durée totale : 00:58:00
Enregistrement : 2001 Pays : Allemagne
Label : Orfeo Référence : C191031 EAN : 4011790191126 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2003 Date de sortie : 04/09/2019
Genre : Classique
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Boris Blacher (1903-75)3 Psaumes Psaume n° 142 Psaume n° 141 Psaume n° 121 4 Lieder, op. 25 Kirschkenre Das Zirkuspferdchen Herzensverstand Die Hexe Apreslude, op. 57 Gedicht Worte Eure Etuden Letzter Fruhling Sinnspruche Omars des Zeltmachers, op. 3 Des Lebens Karawane zieht mit Macht dahin Von diesem Kreis, in dem wir hier uns drehn Heut, wo noch Rosendufte mich umschweben In jener Nacht, wo keine Sterne blinken Omar, der Zeltmacher Francesca da Rimini, op. 47 Ungereimtes A b c d Unser Schaulmester Madmaselle Pimpernelle Guete tag, mon cher Papa Quunk quasi quenni monni denni monni nasi Anzkiis kwazkiis kurschpiis kluus ich und du Thirteen Ways of Looking at a Blackbird, op. 54 Nebel Fragment pour quatuor à cordes Stella Doufexis, mezzo-soprano Yaron Windmuller, baryton Axel Bauni, piano Kolja Blacher, violon Christopher Lincoln, ténor Quatuor Petersen
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Se sentant confortablement chez elles sous le label Orfeo, les Muses s’étaient tôt réunies pour la production de ce cd qui n’a rien perdu aujourd’hui de son actualité. Il s‘agissait prioritairement de rendre hommage à Boris Blacher, dont l’activité de compositeur mais aussi d’enseignant fut, là encore, plus que contrariée par les années noires du nazisme. Ce cd regroupe donc des partitions de 1931 à 1975, inscrites essentiellement dans le registre du lied (propos de la collection Zeitgneössiches Lied) mais avec deux témoignages provenant du domaine voisin, la musique de chambre. L’œuvre de Blacher étant très personnelle, il est difficile de parler d’évolution dans son écriture, comme s’il avait été soumis aux modes environnantes. Passionné de géométrie, Blacher imagine diverses contraintes dont il se tire avec originalité et authenticité, pour un résultat immédiatement appréciable de l’auditeur, dépassant la contradiction entre tradition et modernité. L’abondant livret trilingue, s’il ne traduit pas les textes des lieder, renseigne avantageusement sur la démarche du musicien. Outre l’intérêt réel de ces compositions, l’enregistrement nous permet également d’apprécier le jeu de Kolja, le fils du compositeur, aujourd’hui violoniste réputé et de réentendre la talentueuse Stella Doufexis, trop tôt disparue depuis la réalisation de cet opus. (Alain Monnier)
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