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Diapason de juillet 2017 Critique de Luca Dupont-Spirio Page n° 90
Format : 1 CD Durée totale : 01:12:08
Enregistrement : 39363/2016 Lieu : Stuttgart Pays : Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : Carus Référence : CAR83470 EAN : 4009350834705 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2017 Date de sortie : 03/05/2017
Genre : Classique
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Luigi Boccherini (1741-1805)"Stabat Mater" en fa mineur, G 532 (première version pour soprano et orchestre à cordes) Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)"Salve Regina" en mi bémol majeur, MWV C 2 Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)Quatuor à cordes en mi bémol majeur, KV 428 Dorothee Mields, soprano Miriam Shalinsky, contrebasse Quatuor Salagon
Christine Busch, violon Lisa Immer, violon Sebastian Wohlfarth, alto Gesine Queyras, violoncelle
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 Le texte de la liturgie catholique Stabat Mater qui décrit sous forme de séquences l’affliction de Marie au pied de la Croix (Dolorosa) a inspiré nombre de musiciens, notamment ceux de l’époque baroque : Pergolèse, Caldara, Bononcini, Scarlatti. Parmi eux Luigi Boccherini, dont l’oeuvre (1781), basée sur le modèle de Pergolèse, en reprend la tonalité de fa, les séquences et l’idée générale. Il s’en distingue toutefois par une plus grande diversité d’expression moins centrée sur la seule mélodie. Il fut composé en outre pour une seule voix soliste. Ici la chanteuse Dorothée Mields que l’on sait habituée à ce répertoire, est accompagnée d’un seul quintette à cordes. Le résultat sonore a pour effet de focaliser l’écoute sur chaque timbre d’instrument y compris celui de la voix porté ici à incandescence. Version réduite mais non ossifiée car Mields instille dans ses affects et son articulation une expression prodigieuse, en dépit de certains tempos lentissimes (La séquence d’ouverture à bailler !). Le quatuor K 428 de Mozart qui complète curieusement le programme jouit d’une interprétation preste et sans bavures. Les musiciens du quatuor Salagon savent en varier les lumières : éblouissante dans l’Allegro vivace final, radieuse dans le Menuet et Trio, nuancée et Chiaroscuro dans l’Allegro non troppo d’ouverture et l’Andante. Quant au Salve Regina, composé en 1823 par le tout jeune Mendelssohn (14 ans) véritable pièce de choix pour Dorothée Mields, elle y déploie des trésors de délicatesse. (Jérôme Angouillant)  Although vocal music accounts for only a small part of Luigi Boccherini’s works, his Stabat Mater G. 532 is one of the most exquisite settings of this sequence from the 13th century. The first version is recorded here; it is scored for soprano and string quintet and dates from 1781. It captivates the listener by the intimacy of Boccherini’s musical language which is particularly suited to the contemplative poetry depicting Mary’s anguish during her son’s crucifixion. One could wish for no better performer of this subtle sacred music than the incomparable Dorothee Mields; she is accompanied by the Salagon Quartet augmented by double bass. The recording is complemented by Mozart’s String Quartet in E flat major KV 428 and the Salve Regina by Felix Mendelssohn Bartholdy: composed in 1824, it is frequently considered one of the youthful composer’s best works
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