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Format : 1 CD Digipack Durée totale : 00:57:12
Enregistrement : 1980-1982 Lieu : Berlin Pays : Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : Berlin Classics Référence : 0300752BC EAN : 0885470007526
Année d'édition : 2016 Date de sortie : 29/06/2016
Genre : Classique
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Ludwig van Beethoven (1770-1827) Sonate pour piano n° 8 en do mineur, op. 13 "Pathétique" Sonate pour piano n° 14 en do dièse mineur, op. 27 n° 2 "Sonate au clair de lune" Sonate pour piano n° 23 en fa mineur, op. 57 "Appassionata"
Peter Rösel, piano
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 Le pianiste Peter Rösel n’a jamais bénéficié de la reconnaissance du public malgré une discographie étoffée. Né à Dresde en 1945, après des études à Moscou (avec Bashkirov et Oborin) il fait carrière en Allemagne de L’Est, auprès du Gewandhaus de Leipzig. S’il a gravé en majeure partie du répertoire allemand, on lui doit notamment deux remarquables intégrales : les sonates de Beethoven et l’oeuvre pour piano de Brahms (chez Berlin Classics) ainsi que de beaux concertos de Rachmaninov (avec Kurt Sanderling à Berlin). Ces enregistrements montrent les multiples qualités d’interprète de ce pianiste. Primo : l’humilité : fidélité au texte, rigueur dans l’articulation et l’architecture. Ensuite, un lyrisme généreux qui sait s’épancher avec vigueur tout en gardant pudeur et douceur apaisée (Brahms). Enfin un équilibre souverain et une probité infaillible. En 1980 le label Est-Allemand Eterna captait trois grandes sonates de Beethoven. Inutile de chercher mystère et fantaisie dans ces lectures d’où ne subsiste que le matériau fondamental. Dans la Clair de Lune, l’Adagio se décline avec une sobre tristesse tandis que le Presto flamboie littéralement. La Pathétique sonne plus caractérielle (Adagio fébrile, Allegro di molto funambule avec effets de manche… con brio il est vrai) mais avance de façon implacable, guidée par une technique imparable. Et quelle élégance ! Puissance autorité et clarté éclairent, voire illuminent, une Appassionata aussi maitrisée qu’aventureuse. L’essentiel Beethovénien est bien dans ces doigts là même s’il se partage (Schnabel, Kempff). (Jérôme Angouillant)

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