Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie n° 1 en ut majeur, op. 21 (1800)
Symphonie n° 2 en ré majeur, op. 36 (1802)
Symphonie n° 3 en mi bémol majeur Eroica, op. 55 (1804)
Symphonie n° 4 en si bémol majeur, op. 60 (1806)
Symphonie n° 5 en ut mineur, op. 67 (1808)
Symphonie n° 6 en fa majeur Pastorale, op. 68 (1808)
Symphonie n° 7 en la majeur, op. 92 (1812)
Symphonie n° 8 en fa majeur, op. 93 (1813)
Symphonie n° 9 en ré mineur, op. 125 (1824)

Boston Symphony Orchestra
Charles Munch, direction (n° 1, enr. 1950)
Pittsburgh Symphony Orchestra -Fritz Reiner (n° 2, enr. 1945)
New York Stadium Symphony Orchestra
Leonard Bernstein (n° 3, enr. 1953)
San Francisco Symphony Orchestra
Pierre Monteux, direction (n° 4, enr. 1952)
Cleveland Orchestra
George Szell, direction (n° 5, enr. 1955)
Detroit Symphony Orchestra
Paul Paray, direction (n° 6, enr. 1954)
Berliner Philharmoniker
Paul van Kempen, direction (n° 7, enr. 1953)
Royal Philharmonic Orchestra
Hermann Scherchen, direction (n° 8, enr. 1954)
New York Symphony Orchestra- Bruno Walter, direction (n° 9, enr. 1949)

Vous avez rêvé d’une intégrale idéale des Symphonies de Beethoven – en voici une. Martin Duchesne et Christophe Huss, également rédacteur d’un texte de présentation passionnant, ont choisi pour chacune des neuf symphonies une vision absolument phare de la discographie, enregistrée dans les temps anciens de la monophonie. Ainsi trouverez-vous la 1ère de Charles Munch (1950), la 4ème de Pierre Monteux (1952), ou encore la 7ème de Paul Van Kempen (Berlin, 1953) ou la très rare 6ème de Paul Paray à Detroit (1954). Interprétations superlatives, emplies d’une puissance dionysiaque irrésistible, d’un sens du mouvement vraiment impressionnant. Bref, un Beethoven souvent trempé dans l’acier, incroyablement lumineux, svelte, incisif, revigorant et moderniste. Quelques réserves, néanmoins. N’eut-il pas été plus judicieux de nous rendre des visions jamais ou très rarement rééditées en CD (que fait-on des Minneapolis/Dorati ? des 1ère et 8ème/Ansermet/1956 ?) ? Si ce coffret est destiné aux collectionneurs avisés, n’ont-ils pas déjà ces Beethoven de Munch, la Troisième de Bernstein chez American Decca, cette merveilleuse 4ème de Monteux à San Francisco, cette incroyable 7ème par Van Kempen (un indispensable absolu, par ailleurs réédité tout récemment chez Philips/Deutsche Grammophon), ou encore l’explosive ( !) 8ème de Scherchen ? Le marché du disque jugera. Ici, chez XXI-Productions, les reports sont d’une perfection absolue… (Pierre-Yves Lascar)