|
Format : 5 CD en coffret Durée totale : 05:06:00 Prise de son : Stereo
Label : XXI-21 Productions Référence : XXI1614 EAN : 0722056161428
Année d'édition : 2008 Date de sortie : 24/11/2008
Genre : Classique
|
|
 |
Ludwig van Beethoven (1770-1827) Symphonie n° 1 en ut majeur, op. 21 (1800) Symphonie n° 2 en ré majeur, op. 36 (1802) Symphonie n° 3 en mi bémol majeur Eroica, op. 55 (1804) Symphonie n° 4 en si bémol majeur, op. 60 (1806) Symphonie n° 5 en ut mineur, op. 67 (1808) Symphonie n° 6 en fa majeur Pastorale, op. 68 (1808) Symphonie n° 7 en la majeur, op. 92 (1812) Symphonie n° 8 en fa majeur, op. 93 (1813) Symphonie n° 9 en ré mineur, op. 125 (1824)
Elisabeth Schwarzkopf, soprano Marga Höffgen, contralto Ernst Haefliger, ténor Otto Edelmann, baryton-basse Singverein der Gesellschaft der Musikfreunde, Wien Philharmonia Orchestra Herbert von Karajan, direction
|
 
 La première intégrale des Symphonies de Beethoven par Karajan, enregistrée en studio de 1951 à 1955, et qui n’a jamais quitté la catalogue, est disponible dans une nouvelle réédition proposée par le label canadien XXI-21. Ce coffret de cinq disques est agrémenté d’un livret (uniquement) en français, richement illustré – bien qu’il eût été judicieux de préciser à quelle œuvre correspondent les partitions reproduites – mais dont la lecture s’avère bien fastidieuse dans la mesure où il est rédigé en lettres capitales. Cela dit, le novice pourra tirer profit de son contenu, plutôt pédagogique : texte de présentation général sur le compositeur, avec chronologie annexée, analyse succincte de chaque symphonie, l’accent porté sur leurs « particularités » et leurs « innovations », une biographie synthétique du chef, une bibliographie sur le compositeur et, de quoi satisfaire le discophile pointilleux, des sources discographiques précises prenant la peine de mentionner, outre les disques Columbia d’origine, le directeur artistique de l’entreprise, Walter Legge, et l’ingénieur du son, Douglas Larter – le remastering s’avère de qualité.Ces gravures avec le Philharmonia Orchestra ne témoignent pas encore de l’hédonisme sonore exacerbé dont Karajan fera preuve plus tard, en particulier avec le Philharmonique de Berlin avec lequel il réalisera ses trois autres intégrales chez Deutsche Grammophon dans les années 1960, 1970 et 1980. Mais un demi-siècle après, celle-ci, homogène dans son approche, convainc pleinement, d’autant plus que chaque symphonie bénéficie d’une attention particulière : puissance, énergie, intensité, combativité, concentration du propos, dynamique souveraine, tension/détente parfaitement entretenue, ce qui constitue l’essence de toute interprétation beethovenienne s’y retrouve parfaitement dosé. Plutôt vifs mais jamais précipités, les tempi vont toujours de soi.
|
. |
 |
|
|