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Informations
Bach : Œuvres pour orgue, vol. 4. Halubek.
Format : 2 CD Digipack
Lieu : Lunebourg
Pays : Allemagne
Prise de son : Eglise / Stereo

Label : Berlin Classics
Référence : 0302085BC
EAN : 0885470020853
Code Prix : DM029A

Année d'édition : 2021
Date de sortie : 02/02/2022

Genre : Classique
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
"Nun komm, der Heiden Heiland", BWV 599
"Gott, durch deine Güte", BWV 600
"Herr Christ, der ein‘ge Gottes Sohn", BWV 601
"Lob sei dem allmächtigen Gott", BWV 604
"Puer natus in Bethlehem", BWV 603
"Gelobet seist du Jesu Christ", BWV 604
"Der Tag, der ist so freudenreich", BWV 605
"Vom Himmel hoch, da komm ich her", BWV 606
"RauschpfeifeVom Himmel kam der Engel Schar", BWV 607
"In dulci jubilo", BWV 608
"Lobt Gott, ihr Christen, allzugleich", BWV 609
"Jesu, meine Freude", BWV 610
"Christum wir sollen loben schon", BWV 611
"Wir Christenleut", BWV 612
"Helft mir Gottes gute preisen", BWV 613
"Das alte Jahr vergangen ist", BWV 614
"TremIn dir ist Freude", BWV 615
"Mit Fried‘ und Freud‘ ich fahr dahin", BWV 616
"Herr Gott, nun schleuss den Himmel auf", BWV 617
"O Lamm Gottes, unschuldig", BWV 618
"Christe, du Lamm Gottes", BWV 619
"Christus, der uns selig macht", BWV 620
"Jesus an dem Kreuze stund", BWV 621
"O Mensch, bewein dein‘ Sünde gross", BWV 622
"Wir danken dir, Herr Jesu Christ", BWV 623
"Hilf, Gott, daß mir’s gelinge", BWV 624
"Christ lag in Todesbanden", BWV 625
"Jesus Christus, unser Heiland", BWV 626
"Christ ist erstanden", BWV 627
"Erstanden ist der heilg‘e Christ", BWV 628
"Erschienen ist der herrliche Tag", BWV 629
"Heut‘ triumphieret Gottes Sohn", BWV 630
"RauschKomm, Gott Schöpfer, Heiliger Geist", BWV 631
"Herr Jesu Christ, dich zu uns wend", BWV 632
"Liebster Jesu, wir sind hier", BWV 633
"Dies sind die heil’gen zehn Gebot‘ ", BWV 635
"Vater unser im Himmelreich", BWV 636
"Durch Adam’s Fall ist ganz verderbt", BWV 637
"Es ist das Heil uns kommen her", BWV 638
"Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ", BWV 639
"In dich hab ich gehoffet, Herr", BWV 640
"Wenn wir in höchsten Nöthen sein", BWV 641
"Wer nur den lieben Gott lasst walten", BWV 642
"Alle Menschen müssen sterben", BWV 643
"Ach wie nichtig, ach wie flüchtig", BWV 644

Jörg Halubek, orgue

Ces deux doubles cds (0302084BC et 0302085BC) s'inscrivent, comme les deux déjà parus, dans le cadre du projet d'intégrale en cours dans les lieux mêmes où Bach composa, et sur les orgues que le Cantor toucha lui-même, quand ceux-ci subsistent encore et ont été restaurés, ou sur ceux qui, conçus selon la même tradition de facture et d'esthétique, les ont remplacés. Si J. Halubek s'est illustré il y a peu, avec L Schayegh, dans un enregistrement des sonates pour violon et clavecin BWV 1014-1019, unanimement salué et récompensé, les interprétations des œuvres d'orgue réunies ici sont très inégales, parfois convaincantes, et l'Orgelbüchlein s'avère extrêmement décevant. Ce recueil de chorals, que Bach présentait comme destiné à l'apprentissage du pédalier par les débutants est en fait une somme dans laquelle s'exprime une des formes les plus denses de la spiritualité et de la foi du Cantor. Sur les mélodies en grande partie populaires dont Luther avait fait le pilier de la Réforme, chantées durant le culte en fonction du calendrier liturgique et des passages bibliques auxquels ils se rapportent, — leur harmonisation à 4 voix scande quant à elle, les cantates — il produit là des pages pour orgue d'une subtilité extraordinaire. Elles narrent à travers formules rythmiques, éléments de contrepoint, art de la paraphrase, ornements, valeurs de notes et intervalles bien précis — le tout étant chargé de valeurs symboliques qui circulent d'ailleurs d'une pièce à l'autre — la gloire divine, les moments de la vie du Christ, les affects du croyant, ses espoirs, ses faiblesses... Ce qui fait défaut ici, c'est un souffle, une pulsation qui donne sens. Aucun choral du recueil n'a l'air d'être véritablement « porté » et cela se sent. Un côté brouillon, fébrile, trop spontané, et très extérieur : le jeu manque d'articulation, la réalisation d'équilibre : thème du choral est parfois écrasé par les autres parties, ceci à cause de registrations mal pensées, voire choisies à contre-sens. Des options bien étranges aussi : sur-orner le choral 40, (Ich ruf zu dir) est une aberration : les ornements sont chez Bach en général explicitement spécifiés, et ce n'est pas pour rien que le centre de ce choral est en valeurs longues (noires et blanches) et fait ainsi contraste. Aucune autre version, ne se livre à ma connaissance à cette excentricité, lourde, et même vulgaire. Pourquoi traiter le choral 43 (Wer nur der Lieben Gott...) de la même façon que le 32 (Heut triomphert) : la confiance de l'homme en Dieu est autre chose que l'affirmation de la puissance divine. Le choral 44 donne l'impression d'être totalement déstructuré, (d'une registration « avant-gardiste ? » naissent des courants d'air qui se bousculent). Le choral 45 fait penser métaphoriquement à un train qui passe. Les guirlandes de doubles croches auxquelles Bach prête selon les chorals des valeurs symboliques différentes (et parfois opposées) ou, par exemple, les combinaisons récurrentes longue-brève ou brève-longue séparées par un grand intervalle montant ou au contraire descendant, tout aussi signifiantes -sont autant d'éléments générateurs d'une poésie qui reste trop absente, ou imperceptibleici. B. Foccroulle donne de ces pages une lecture admirable et cohérente à tous égards, qui fait durement sentir par comparaison les insuffisances et l'espèce d'errance un peu hirsute de cette version. Par ailleurs Il y a dans toutes les partite (variations sur divers chorals) quelque chose de serré, de haché, un manque d'espace, de respiration, d'ampleur, une sorte d'étranglement dans le déroulement du discours C'est à la fois dur et acide (Du bist der heile Tag). La registration contribue là encore cette espèce de sécheresse. La solennité et la lenteur du prélude 549 en ut mineur, ainsi que la majesté et de dramatisme conférés à la fugue qui le suit me paraissent relever du contresens complet. Chapuis et Foccroule donnent de la fugue une lecture aux antipodes de celle-ci, vive et juvénile qui paraît bien plus conforme à la chronologie, et à des traits d'écriture caractéristiques. En revanche le brillant Prélude Adagio et Fugue BWV 564, unique en son genre, qui ressortit à la fois du concerto et de la toccata et est une des pièces les plus difficiles pour orgue de Bach est très réussi. Au total un ensemble disparate, où l'on trouve de beaux moments, mais qui décoit aussi cruellement tout particulièrement dans l'Orgelbüchlein. Le premier CD est nettement supérieur au second. (Bertrand Abraham)

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