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Format : 1 CD Durée totale : 01:18:16
Enregistrement : 2004-2009 Lieu : Trondheim/Oslo Pays : Norvège Prise de son : Stereo
Label : Simax Référence : PSC1312 EAN : 7033662013128
Année d'édition : 2010 Date de sortie : 05/07/2010
Genre : Classique
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Ole BULL Nocturne, pour violon et orchestre Sæterjentens Søndag (The herdgirl's Sunday) Et Sæterbesøk (A Mountain Vision) Adagio Religioso "A Mother's Prayer", de "Polacca Guerriera" Adagio Sostenuto Grand March de "Agiaco Cubano" Cantabile doloroso e Rondo giocoso La Mélancolie "In Moments of Solitude" Andante maestoso Sigrids sang de "Fjeldstuen" Barcarolle Scotch Fantasy Andante cantabile Cantabile (Reminicens from the Concert in Fredriksværn) In Moments of SolitudeEdvard Grieg (1843-1907) Gavotte et Menuet
Arve Tellefsen, violon Håvard Gimse, piano Orchestre Symphonique de Trondheim Eivind Aadland, direction
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 La pochette et le livret nous mettent sur la voie : un parfum de désuétude affiché. Côte à côte, le compositeur au violon et son interprète d'aujourd'hui. Photos sépia, pages maculées de moisissure, comme échappées d'un vieux coffre de souvenirs. Avant d'être compositeur, Ole Bull, norvégien, confrère ainé d'Edward Grieg rencontré lors d'un séjour parisien, fut un remarquable violoniste. Il connut d'ailleurs une célébrité internationale. Ce disque nous fait découvrir une quinzaine de petite pièces pour violon accompagnées d'un piano ou d'un orchestre. Dès le nocturne qui ouvre le programme, on est accroché par le caractère sucré de la mélodie, d'autant plus que le violoniste vibre ostensiblement. Un Kreisler scandinave ? L'accompagnement est discret, docile, fait pour servir le soliste. Les pièces suivantes aux titres évocateurs : « la vision de la montagne, la prière de la mère, moments de solitude » sont si imprégnées du folklore nordique que le violon imite parfois le jeu du fiddle traditionnel des fêtes et cérémonies. Elles sont très illustratives, à la manière d'images d'Epinal musicales. Intérieurs domestiques, paysages grandioses brossés à l'aide de couleurs vives et pastels par le violon égal et bien timbré de Arve Tellefsen. A défaut d'avoir au programme un concerto, genre obligé pour un tel musicien, on écoute d'une oreille captive le beau mouvement lent du concerto en mi mineur. Réminiscences de Paganini. L'orchestration est cette fois un peu plus ambitieuse. Signalons deux pièces de Grieg (pour comparaison ?) qui ne déparent par la pieuse tranquillité qui émane de ce disque. Le pianiste Hâvard Gimse, s'y montre un scrupuleux lecteur. Partageant avec Tellefsen le goût de la lisibilité et oserait-on dire, de la joliesse. Grâce à eux on ne s'ennuie jamais. (Jérôme Angouillant)

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