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Format : 1 CD Durée totale : 00:52:57
Enregistrement : 25-28/06/2012 Lieu : Enschede Pays : Pays-Bas Prise de son : Stereo
Label : CPO Référence : CPO777723 EAN : 0761203772322
Année d'édition : 2015 Date de sortie : 27/05/2015
Genre : Classique
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Hendrik Andriessen (1892-1981) Symphonie n° 3 Symphonie concertante Ouverture "Chantacler"
Netherlands Symphony Orchestra David Porcelijn, direction
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 Longtemps je vécu avec l’enregistrement de la 4e Symphonie et du Miroir de peine d’Henrik Andriessen selon Eduard van Beinum. Irma Kolassi le rejoignait pour la mise en musique des textes d’Henri Ghéon. Si le mélodiste était décidément subtil, c’est l’habileté de son écriture symphonique qui me séduisait d’abord, cet orchestre si clair, qui participait d’une grammaire un rien surréelle. Il y a dans les perspectives et les labyrinthes sonores d’Andriessen quelque chose des déserts d’architectures inachevées et de statues sans regard des toiles de De Chirico. Ses alliages de cordes et de bois ont l’étoffe même des rêves. En cela il reprend la plume étoilée là où l’avait laissée Diepenbrock, ses nuits de pleine lune ont une lumière de demi jour, et la 3e Symphonie cousue de songes est une merveille sous la direction sans apprêts de David Porcelijn. Impossible que vous ne vous laissiez pas entrainer. L’autre visage de cet artiste singulier suit immédiatement : la Symphonie Concertante est une partition de grand apparat, truffée de citations baroques, un « néo tout » virtuose qui dépasse Stravinsky et se joue des styles avec une virtuosité ébouriffante. J’espère pour demain un volume avec les concertos : ceux pour violon et pour violoncelle comptent parmi les chefs d’œuvre de leur auteur. (Discophilia, Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)  In his third symphony Hendrik Andriessen again displays the whole arsenal of his artistry, above all in the finale consisting of a brilliant fugue. Nothing in this fugue sounds heavy or like intellectual complexity; it instead is filled with the same strong, energetic aspirations that the composer must have felt during the exciting postwar years. The composer conducted the premiere of his third symphony by the Concertgebouw Orchestra on 26 October 1946. The framing movements of his Symphonie concertante are more reminiscent of finely formed symphonic movements, while the central Andante grazioso with its variations is closer to the model from the eighteenth century. This movement merits the attribute »concertante« in a very special way: the woodwinds and brass instruments have prominent parts, while the solo violin and the harp appear in the wonderfully beautiful aria. Andriessen’s Chantacler, an overture inspired by the drama of the same name by the French stage poet Edmond Rostand (1868-1918), rounds off the CD program. However, in his introduction the composer indicated that the public was not to understand the music in a purely programmatic manner.

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