Abbate Ranieri Capponi (1680-1744)
6 Sonates pour mandoline et basse continue

Anna Torge, mandoline
Gerald Hambitzer, orgue, clavecin
Andreas Nachtsheim, luth
Markus Möllenbeck, violoncelle

Nous disposons de peu d'informations concernant Abbate Ranieri Capponi (1680-1744) en dehors du fait qu'il aurait été un professeur de composition estimé. Le recueil de 12 sonates publié après sa mort à Florence par son frère Ruberto et dédié à l'archevêque électeur de Cologne évoque, dans sa dédicace, les liens de la famille du compositeur avec la famille impériale. Ces sonates, écrites pour un instrument mélodique (violon, mandoline baroque ou flûte) et basse continue sont très variées, les six présentées ici proposant style concertant (la 3ème), des fugues et passages fugués à côté d'une sonata da camera typique (la 5ème). Invention mélodique expressive, passages chromatiques, virtuosité, Capponi ne manquait pas de cordes à son arc. Cela nous donne un concert très vivant, mené avec entrain, subtilité et sensibilité par Anna Torge, la basse continue confiée selon les oeuvres à l'orgue (n° 1), le violoncelle et le luth (n° 2 et 4), le clavecin, le luth et le violoncelle (n° 3), le luth et le clavecin (n° 5) et le clavecin seul (n° 6) ce qui renforce encore la diversité sonore d'une musique déjà fort imaginative. Exquis et indispensable pour tout amateur de mandoline baroque. (Michel Lorentz-Alibert)

Led by the excellent and award-winning mandolinist Anna Torge, the ensemble on this album is dedicated to the small but exquisite legacy of a musician about whom, apart from his name and the key dates of his life, almost nothing is known – Abbate Ranieri Capponi (1680-1744). And even this incredibly modest proof of existence would have disappeared if his brother Ruberto Capponi, after Abbate's death in Florence, had not printed twelve of his sonate da camera for several instruments and dedicated them to the Archbishop of Cologne Clemens August. And so, in the endless expanse of history, the delicate traces of a man were preserved. He was clearly well versed in the instrumental forms of his time and had mastered the art of intellectual entertainment, as Anna Torge and her colleagues from Continuo enjoyably demonstrate with six of Capponi's delightful chamber sonatas.