Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Ich baue ganz auf deine Stärke, extrait de "Die Enführung aus dem Serail"
Arias extraits de "Don Giovanni"
Dies Bildnis ist bezaubernd schön, extrait de "Die Zauberflöte"

Gioacchino Rossini (1792-1868)
Strahlt auf mich der Glanz des Goldes, extrait de "Der Barbier von Sevilla"
Warum schlägt so rasch mein Herz, extrait de "La Cenerentola"

Gaetano Donizetti (1797-1848)
Nun drang aus ihrem Herzen, extrait de "Der Liebestrank"

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Wohin seid ihr entschwunden, extrait de "Eugen Onegin"

Giuseppe Verdi (1813-1901)
Arias extraits de "La Traviata"

Giacomo Puccini (1858-1924)
Wie eiskalt ist dies Händchen, extrait de "La Bohème"
Mädchen, in deinen Augen liegt ein Zauber, extrait de "Madama Butterfly"

Ruggero Leoncavallo (1857-1919)
Mattinata

Fritz Wunderlich, ténor
Münchner Rundfunkorchester
Horst Stein, direction

Rétrospectivement, chaque note de Fritz Wunderlich, mort si jeune dans des suites d’une chute dans un escalier, aura été éditée, les pirates d’abord, puis les Radios allemandes, chacune ayant à cœur de réaliser des éditions exemplaires comme celle, pléthorique, que vient d’achever la SWR. Mais lorsqu’Orfeo édita en 1996 cet album, si la légende Wunderlich ne s’était pas éteinte, sa discographie s’en tenait essentiellement aux gravures officielles. L’opéra de Munich l’avait honoré du titre doublement mérité de Kammersanger . Wunderlich était chez lui au lied comme à l’opéra. La voix avait pris de l’ampleur, le ténor de la profondeur, hors Mozart les italiens lui tendaient les bras, les buffos de Rossini – un impayable duo du Barbier, avec le Figaro explosif de Raimund Grumbach, le montre d’une telle impertinence vocale où les élégiaques de Donizetti (l’air de Nemorino, merveille) lui allaient naturellement. Il était temps pour Verdi : Alfredo face à une Violetta étonnante, Stina Britta Melander, augurait d’un avenir qui lui fut refusé. Alors il lui restait Puccini, Rodolfo évidemment, mais surtout Pinkerton avec pour Cio Cio San, la jeune Pilar Lorengar, perle d’un album tout entier en langue allemande sinon Il mio tesoro et, bis doré, Matinata, d’une sensualité de crooner ! (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)