par Percet GILLES-DANIEL |
Date d'ajout : dimanche 15 juin 2014 |

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Comme le reste de la série (avec Pescia et Collins), c'est correct, c'est bien joué. Très modelé, très plastique, voire très placide, campant sur ses positions du conservatoire (le placide camper adore). Bref, pour Schumann, ça ne suffit pas tout à fait. C'est quand même extraordinaire toute une certaine nouvelle génération de pianistes impeccables mais sans tripes, cette nouvelle couche moyenne assurée sociale et abonnée au gaz qui n'a jamais souffert, jamais désespéré, ne s'est jamais révolté, n'a jamais rencontré l'amour fou, n'a jamais eu envie de faire sauter une cervelle ou l'autre. Ecoutez ainsi ce premier mouvement de la Fantaisie, littéralement bien peigné, comme s'il ne s'agissait pas d'un véritable cri vers une Clara inaccessible (suite à l'opposition de papa Wieck). Bref, juste un exemple, qu'ils aillent écouter un certain vieux monsieur Horowitz, il leur donnera une leçon de jeunesse.
Classement : [3 sur 5 étoiles !] |
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