par Percet GILLES-DANIEL |
Date d'ajout : mardi 17 juin 2014 |


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Er det med utgangspunkt i at materialet i hans sonater sa elegant lar seg uttrykke og videreutvikle i trâd med klaverets tekniske utvikling. C'est dire l'argument irréfutable d'un livret rédigé dans la langue de l'interprète. Et par contraste l'universalité auriculaire de notre cher Domenico surtout, dont le choix ici de sonates est quasiment le même que celui du plus fameux enregistrement d'Horowitz (à commencer par une première plage à l'identique!).
Or, elle sont très bien jouées aussi. Avec, à l'extrême rigueur, parfois un excès de lenteur dans les très lentes : on peut tomber parfois ainsi du Charybde de l'hypnotisme dans le proche Scylla du franc sommeil (dirait le maire de Champignac). Et puis on nous ajoute une sonate de jeunesse de Mendelssohn. Probablement pour la décisive raison que pourquoi pas. Elle est tout aussi délicieusement interprétée que le reste.
Le menuet, par exemple, est déjà très mendelssohnien, et proche de ces frémissements en mineur d'ailes de papillon qui feront ses plus idiomatiques divins scherzi . "A demi vêtus, des papillons accourent à la veillée, sans façon, et dansent tragiquement autour des touffes de clarté qui poussent dans l'ombre, comme une végétation d'avant ou d'après les arbres" (Léon-Paul Fargue). Le hic demeure toutefois l'allegro final, d'une rhétorique bavarde un peu vaine.
Ainsi bien possiblement que le présent commentaire.
Gilles-Daniel PERCET
Classement : [4 sur 5 étoiles !] |
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