| par Percet GILLES-DANIEL |
Date d'ajout : vendredi 12 septembre 2014 |
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Deuxième paru, ce vol. 11 apparaît donc juste après le vol. 1. Avec un premier CD ne faisant que 54 minutes, et le second encore moins, 48 minutes! On aurait pu donc nous mettre carrément 58 minutes en plus, soit presque une heure, on vous laissera imaginer pour possiblement combien davantage de ces petites sonates dont chacune ne dure pas plus de trois ou quatre minutes... Sans doute l'art commercial d'étaler au maximum le nombre d'albums pour mieux faire tinter le tiroir-caisse.
Pour autant que pareille intégrale aille à son terme, d'ailleurs, voir par exemple le mal et le temps que nous avons mis pour réussir à collecter tous les albums de l'intégrale des quatuors de Haydn par les Auryn, également sur ce même label Tacet. Attendons de voir aussi si les deux autres intégrales concurrentes en cours de Scarlatti au piano iront elles aussi au bout : sur Naxos (par différents interprètes, série bloquée déjà depuis pas mal de temps au volume 14 ou 15) et celle de Carlo Grante (qui a recommencé une deuxième fois sur Music & Arts, après une première tentative sur un label défunt, Dante).
Donc, Ullrich. Même impression musicale que pour le vol. 1. Jeu très propre, élégant, clair, gentiment perlé, mais où justement un certain ennui naît de l'uniformité. Car dans cette musique, cela ne suffit pas, il y faut un peu plus de verve, de violence presque, de folie parfois. Les amoureux fous de Scarlatti qui au piano ont été bercés par Horowitz ou Zacharias nous comprendront. Qui par ailleurs n'ont pas été dupes du parfait ratage de ce poisson froid de Tharaud là-dedans, dont se sont pourtant gargarisées toutes les gazettes supposées maîtresses à écouter (alors qu'en même temps, par exemple et comme par hasard, personne n'avait parlé du Scarlatti cent fois supérieur d'Alice Ader).
Gilles-Daniel PERCET
Classement :  [3 sur 5 étoiles !] |
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