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Géza Anda joue Mozart et Ravel (1952-53)
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par Percet GILLES-DANIEL |
Date d'ajout : samedi 14 juin 2014 |


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Décidément, cette série de CD de concerts alors diffusés - ici, en 1963 - par la radio allemande SWR (dont le grand Hans Rosbaud - si ouvert à cette époque sur la musique nouvelle de son siècle, d'où l'intérêt par exemple ici déjà du Ravel - était le chef constitué de l'orchestre) nous révèle bien des trésors (d'autres Geza Anda étaient déjà parus, en récital solo), dans des prises de son d'ailleurs parfaites.
Le souvenir de notre cher Geza dort, mais notre coeur veille. Qui fut aussi, par exemple, un excellent schumannien (et bartokien), mais les mélomanes chenus ont eu évidement pour bible son intégrale des concertos de Mozart, à l'heure où la concurrence était rare dans ce genre d'entreprise (Ashkenazy, Brendel avec Marriner, le jeune Barenboim, Lili Kraus pour les plus érudits...).
En tout cas, émotion de le retrouver ici dans deux concertos où l'on demeure proche de l'idéal. Pianiste qui décidément garde une sorte de saine vivacité (jusque dans les lenteurs expressives, qui jamais ne dégoulinent sous prétexte d'en rajouter dans le sublime de ce qui simplement est écrit), et qui parfois n'est pas sans rappeler, justement, Lili Kraus.
Quant au terrible concerto pour la main gauche de Ravel (dégringolade de tout un monde ancien anéanti par la guerre, exactement comme le tourbillon noir de la Valse), voilà encore une très belle version, encore que peut-être avec un soliste un peu trop ralenti par l'orchestre. On peut préfèrer en général un tempo légèrement plus rapide, mais cette affaire n'ira pas jusqu'à la guerre civile.
Classement : [5 sur 5 étoiles !] |
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