Nous avons dit ailleurs tout le bien que nous pensions de cette jeune pianiste trop tôt disparue. Elle nous délivre avant tout ici l'essence même de sa Roumanie natale. La version piano de la Rhapsodie roumaine d'Enesco est superbe, les oeuvres de Bartok emblématiques. Mais après tout cela, étonnamment, ça ne va plus du tout pour les Klavierstücke de Schubert, trop raides, trop empesés. Comme on le dit d'un vêtement, comme si cette musique ne lui allait pas. Ou alors, possiblement après retouches.