Franz Schubert (1797-1828)
Zur Namensfreier meines Vaters, D 80
Frühlingsgesang, D 709
An die Freude, D 189
Hier umarmen sich getreue Gatten, D 60
Liebe säuseln die Blätter, D 988
Das stille Lied, D 916
Das Grab, D 377
Unendliche Freude durchwallet das Herz, D 54
Gondelfahrer, D 809
Hier strecket der wallende Pilger, D 57
Nachtmusik, D 848
Trinklied im Winter, D 242
Trinklied (Auf! Jeder sei nun froh), D 267
Dessen Fahne Donnerstürme wallte, D 58
Trinklied (Ihr Freunde und du gold'ner Wein), D 183
Mailied (Grüner wird die Au), D 129
Mondenschein, D 875
Unendliche Freude durwallet das Herz, D 51
Der Wintertag, D 984
Vorüber die stöhnende Klage, D 53
Gesans ger Geister über den Wassern, D 705

Christoph Prégardien, ténor
Sebastian Kohlhepp, ténor
Tilman Hoppstock, guitare
Andreas Frese, piano
Camerata Musica Limburg
Jan Schumacher, direction

On découvre avec plaisir cette cinquième livraison, qui fait la part belle à deux des poètes préférés du compositeur : Schiller et Goethe. Du premier, cinq strophes d’Elysium, mises en musique par un Schubert de 16 ans. Il y reviendra plus tard mais pour voix seule (D 584). Les mélomanes sont habitués à la puissance hymnique et au mysticisme de l’Hymne à la Joie selon Beethoven. Versant schubertien : retour à la lettre du poème : légèreté et enthousiasme pour l’amitié retrouvée. Des quatre versions du fameux « Gesang der Geister über den Wassern », c’est la troisième que nous découvrons ici. Schubert la laissa inachevée pour travailler sur la dernière, avec accompagnement de cordes, la plus accomplie. Le génie polyphonique du compositeur éclate dans un « Wintertag » D 984 suprêmement libre et inventif. On ne se répètera pas sur la splendeur vocale de l’ensemble Camerata Musica Limbourg, et leur intelligence des textes : écoutez leurs demi-teintes dans la « Nachtmusik » D 848. Principe de ces albums, des chansons à boire et des œuvres de circonstances panachent le récital, dont une cantate « Zur Namensfeier meines Vaters » D 80, composée pour Franz Schubert père, sévère instituteur pour qui musicien n’était pas un métier honorable. Son fils est aujourd’hui l’un des compositeurs les plus joués au monde. (Olivier Gutierrez)

"Freude, schöner Götterfunken!" (Joy, fair sparks of the gods) seems to be the cry of the fifth and penultimate GENUIN CD by the Camerata Limburg of the complete recording of Schubert's works for male choir. The title of the program is "Elysium," which says it all. The CD is a pleasurable stroll through heavenly realms: known and unknown, from poems by Schiller, Klopstock and many, many other wonderful poets. The interpretation is on par with the entire collection: an immaculate ensemble sound and an interpretation wonderfully worked out by conductor Jan Schumacher and his masters. The only drawback? The next CD in autumn will be the last of this series.