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Brahms : Un Requiem Allemand (version pour ensemble de chambre). Yale Schola Cantorum, Hill.
Classica de avril 2019
Critique de Cécile Chéraqui
Page n° 90
Format : 1 CD
Durée totale : 01:06:21

Enregistrement : 23-27/01/2017
Lieu : New Haven
Pays : Etats-Unis
Prise de son : Eglise / Stereo

Label : Hyperion
Référence : CDA68242
EAN : 0034571282428
Code Prix : DM022A

Année d'édition : 2018
Date de sortie : 03/10/2018

Genre : Classique
Johannes Brahms (1833-1897)
Un Requiem Allemand, op. 45 (version pour ensemble de chambre)

Natasha Schnur, soprano
Matt Sullivan, baryton
Yale Schola Cantorum
David Hill, direction

Parmi les nombreuses versions du Requiem Allemand, il y a les romantiques (Karajan, Davis) et les modernes (Gardiner Herreweghe). Cette dernière version signée du vénérable David Hill, chef du Yale Schola Cantorum se distingue surtout par un orchestre réduit à huit instruments. Ici la masse chorale et les voix solistes sont prépondérants et l'orchestre, évidemment en retrait, joue un rôle discret mais essentiel. La réduction orchestrale est l’œuvre de Ian Farrington qui dit s'être inspiré de la transcription du compositeur pour deux pianos. Ici cuivre et vents accompagnent et exaltent les voix solistes tandis que les cordes assurent les liaisons et le fil de la partition. Le « Selig sind » d'ouverture est symptomatique de l'ensemble. Face à un si grand potentiel choral et à un accompagnement aussi pingre, on croirait entendre une version « a cappella ». Le timbre chaud du Yale Schola Cantorum nous enveloppe littéralement. Quelques traits de violoncelle vibrés, des échos de cuivres et de vents et le chœur s'étale de nouveau et nous inonde. Magique, comme une fleur ouvrant ses pétales et exhibant son cœur. Nous sommes ravis et contentés. N'empêche, l'oreille par habitude a du mal à combler le fossé entre orchestre et chœur. Le « Denn alles Fleisch » somnole trop peu soutenu par un piano poussif puis reprend de la vigueur grâce aux pupitres de sopranos, rythmé par les pizzicati des cordes. Lumineux « Wie liebliech » à la manière du vitrail. Le baryton Matt Sullivan vibre un peu systématiquement (« Herre lehre doch mich »). En revanche la soprano Natasha Schnur affiche une belle assurance dans le « Ihr habt nun Traurigkeit ». Un disque tout à fait recommandable ne serait-ce que pour l'admirable travail choral réalisé par sir David Hill. (Jérôme Angouillant)

A performance which reveals a quite different dimension to this most monumental of all Brahms’s works. Iain Farrington’s arrangement— the orchestral forces distilled down to an instrumental octet inspired by the composer’s own piano reduction—is a perfect match for the glorious young voices of Yale Schola Cantorum.

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