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Brahms : Frei aber einsam, œuvres pour piano. Kirschnereit, Neudauer, Quatuor Amaryllis.
Format : 2 CD
Durée totale : 01:23:10

Label : Berlin Classics
Référence : 0300929BC
EAN : 0885470009292
Code Prix : DM026A

Année d'édition : 2017
Date de sortie : 04/10/2017

Genre : Classique
Johannes Brahms (1833-1897)
Sonate pour piano n° 3 en fa mineur
Scherzo de la sonate F-A-E
Quintette pour piano en fa mineur, op. 34

Matthias Kirschnereit, piano
Lena Neudauer, violon
Quatuor Amaryllis

Frei, Aber Einsam (« Libre, mais seul ») : réunies sous la devise du violoniste Joseph Joachim, voici trois œuvres de Brahms qui portent la marque de cet ami, grand artiste, compagnon de tournées et conseil influent pour la composition. Ecrite à 20 ans, la Troisième et dernière sonate pour piano (dont les premières notes du second thème du Finale sont justement fa, la, mi : F, A, E en allemand) s’inscrit dans le sillage de Bach et du dernier Beethoven par la rigueur de sa construction, sa puissance expressive et son dédain des effets gratuits, alliant forme classique, romantisme et virtuosité avec une envergure (cinq mouvements) et des couleurs orchestrales qui inspireront à Schumann la formule célèbre de « symphonie déguisée ». Comme souvent chez Brahms, le piano est l’instrument d’une pensée musicale intime et profondément poétique : les mystères des brumes et des légendes hanséatiques trouvent écho dans le choral de l’Allegro initial, la passion amoureuse dans l’Andante, long nocturne rêveur traversé par l’effusion d’une merveilleuse cantilène, les doutes et les déceptions dans la valse sombre et fantastique du Scherzo, les teintes angoissantes et tragiques de l’Intermezzo, et enfin l’espoir et la force de la jeunesse dans l’élan héroïque du Finale qui tend vers la lumière. F.A.E. est également le titre d’une Sonate pour piano et violon offerte à Joachim en 1853 par Albert Dietrich, Schumann et Brahms qui en composent chacun une ou deux parties : chargé du Scherzo, Brahms livre une courte pièce fougueuse, à la fois nerveuse et tendre, superposition audacieuse de rythmes dont l’énergie presque sauvage ne faiblit jamais. Initialement quintette à cordes avec 2 violoncelles (comme celui de Schubert, évident modèle), puis sonate pour 2 pianos, c’est sur les recommandations de Joachim (et de Clara Schumann) que le Quintette pour piano et cordes (1861-64) trouve sa forme définitive, réussissant une synthèse idéale de ses versions antérieures. Imposante par sa longueur et sa solidité architecturale, ambitieuse par la noblesse de ses thèmes et la variété de ses atmosphères, cette œuvre en fa mineur (comme la Troisième Sonate) perpétue tout en la renouvelant la tradition classique, fusionnant de manière originale les techniques de Beethoven et Schubert : tirer un maximum d’idées d’un motif simple pour produire une richesse mélodique et une palette sonore exceptionnelles. Tout au long de ce double album d’une grande cohérence, le pianiste Matthias Kirschnereit et ses partenaires, le Quatuor Amaryllis et la violoniste Lena Neudauer, nous saisissent et nous captivent par leur interprétation au souffle large, narrative et engagée, et leur jeu clair, dense et articulé qui n’oublie ni la fluidité ni les couleurs. Un très bel hommage à l’occasion du 120ème anniversaire de la disparition de Brahms. (Alexis Brodsky)

The great works of leading composers lead a life of their own down the centuries. It is fascinating to see how successive generations are seized by the craftsmanship, originality of diction and emotional richness of such works. I often ask myself how much biographical detail and direct experience of life was set down on paper in past times. I am always interested to read life stories, letters and diary entries, learn what contemporaries had to say and observe every detail on the photographs – the many photographs, in the case of Johannes Brahms – that have come down to us. But the best way to discover Brahms’s nature is to study his works: “It is in my notes that I speak!” he told his friends. I loved Brahms’s music from the moment I first heard it. I am delighted and moved by the beauty of his melodic line, the massive power of his orchestral forces, the unique balance of compositional efficacy and passionate expression, the sometimes bitterly melancholic tone. At home we would listen to the German Requiem, as a student in Detmold – rather late for me – I got to know his symphonies, chamber works and Lieder. My first encounter with his F minor Sonata op. 5 opened up new emotional horizons for me at the time. But it would take years before I knew how to accommodate the F.A.E. motif quoted in the final rondo in the context of the second-movement Romance and the lost happiness of the fourth movement. In no other work, as I understand him, did Brahms so clearly reveal the motto of his life! For the present recording, I was concerned to couple the two F minor “monoliths”: works that share the weighty tone of Beethoven’s Appassionata while also being indebted to Haydn’s F minor Variations or Schubert’s late Fantasie in F minor. If op. 5 shows me youthful, gifted exuberance, the Quintet strikes me for its wrestling, recasting, reworking, F.A.E. lived out … Brahms, the utterly self-critical perfectionist, spent years on this work before the definitive version finally emerged. F.A.E. – a reference to a composer I find captivating and at the same time puzzling, coupled with a thought of Johannes Brahms the man, of his life’s credo. It stands to reason that all exceptional achievements in art, science, sport and craft require the utmost concentration, commitment and profound calm. It seems to me that in these times of sensation overload, the need to focus is greater and more to be relished than ever!

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