Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Magnificat en mib Maj BWV 243a, Symbolum Nicenum BWV 232, Ô Feu éternel, ô Source de l’amour BWV 34a, Loue Seigneur mon âme BWV 69 a, Seigneur Dieu, maître de toutes les choses BWV120a, Gloire à Dieu au plus haut des Cieux BWV197a.

S. Rubens, R. Sandhoff, C. Œlze, I. Danz, A. Vondung, M. Ullmann, C. Prégardien, K. Hager, M. Volle.
Choeur Gächinger, Ensemble Bach- Collegium De Stuttgart Dir. Helmuth Rilling

Les formes originales de certaines œuvres de Bach ont été longtemps négligées au profit de formes ultérieures, elles sont pourtant d’un grand intérêt, car nous y voyons Bach au travail. Le cas du Magnificat est particulièrement révélateur : la deuxième version en ré majeur a complètement supplanté la première version en mi bémol majeur,plus longue, plus somptueuse, mais d ‘une tonalité difficile pour les chœurs. Ce CD va donc nous permettre une comparaison passionnante (Voir le volume n° 64 de l’Edition Bachakademie pour la version en ré majeur). A l’inverse, le Credo de la célèbre Messe en si mineur a connu une première version plus dépouillée qui ne comprend que huit mouvements.Par ailleurs, la Cantate 69a permet d’entendre une combinaison inhabituelle entre la flûte à bec et le hautbois de caccia. En écoutant tousces fragments de formes originales, on se rend compte que chacune d’elles se distingue par son individualité et son unicité. - DDD 1:16:19/Livret Allemand-Anglais-Français-Espagnol