Gioacchino Rossini (1792-1868)
Ouverture "L'Italiana in Algero"
Ouverture "Il Viaggio a Reims"
Ouverture "La Cenerentola"
Ouverture "La Scala di Seta"
Ouverture "Il Signor Burschino"
Ouverture "Il Barbiere di Siviglia"
Ouverture "Tancredi"
Ouverture "La Gazza Ladra"

Quintette de mandolines Giuseppe Aneda

Emanuele Buzi, mandoline
Noberto Gonçalves da Cruz, mandoline
Valdimiro Buzi, mandola
Andrea Pace, guitare
Emiliano Piccolini, contrebasse

Natif de Pesaro, Gioacchino Rossini (1792-1868) est l’un des compositeurs les plus populaires au début du XIXe siècle. Ses opéras sont alors joués dans toute l’Europe, et ses ouvertures connaissent également un immense succès en tant que pièces de concert alors qu’il a pris l’habitude d’en rédiger les partitions la veille même de la Première provoquant l’ire des directeurs musicaux et l’exaspération des musiciens. Mais voilà, c’est tout le génie de Rossini qui est concentré dans ces ouvertures : Stupéfiante vitalité de la musique, richesse du matériel thématique... et déjà ce fameux crescendo rossinien ! Dans le présent disque, le Quintette Anedda nous en propose une lecture inédite avec des transcriptions pour un ensemble composé de deux mandolines, d'une mandola, d'une guitare et d'une contrebasse. Belle idée que ce nouvel éclairage sur ces œuvres familières à travers une forme originale que le compositeur n’aurait certainement pas reniée. Si les quatre premières ouvertures (L'Italiana in Algeri, Il Viaggio a Reims, La Cenerentola et La Scala di Seta) sont des commandes auprès de Michele Di Filippo, compagnon de route de l’ensemble italien, le quintette a fait le choix de transcriptions plus anciennes pour les quatre ouvertures suivantes (Il Signor Bruschino, Il Barbiere di Siviglia, Tancredi et La Gazza Ladra). Ainsi, la formation transalpine, qui tire son nom du virtuose de la mandoline Giuseppe Anedda, s'est dirigée vers des transcriptions publiées dans la première moitié du XXe siècle par ses compatriotes Mario Maciocchi (1874-1955) et Enrico Marucelli (1873-1907), prolifiques compositeurs pour ensemble de plectres dans le plus pur style lyrique italien. Musicalité, Fabuleux dialogue des instruments et toujours ce crescendo rossinien, tout l’esprit originel des oeuvres est ici conservé. En défenseur enthousiaste de cet instrument typiquement italien, le Quintette Anedda séduit et nous comble sans peine avec ce bel inventaire des possibilités surprenantes de la mandoline.

New recordings presenting a fun and unique perspective on the riotous, effervescent, surreal world of Rossini. All Rossini’s qualities as a musical giant are to be found in concentrated form in the famous overtures. The sheer vitality of the music is astounding, and the wealth of thematic material ensures that each is remarkable in its own different way. The Rossini anniversary of 2018 presented an opportunity to shed new light on these familiar works, but in a form that the composer himself would have recognised. This long-established mandolin quintet took a mix of old and newly commissioned arrangements and toured them across Italy to great success before making the present recording. The quintet takes its name from the mandolin virtuoso Giuseppe Anedda (1912-97) who popularised the instrument throughout his native Italy with his own ensemble and established for it a place in classical concert halls and modern works beyond the ‘early music revival’ of the 50s and 60s. He took part in pioneering recordings of Vivaldi and early performances of Stravinsky’s Agon. They commissioned Michele Di Filippo to arrange the first four overtures on this album: L’Italiana in Algeri (1813), Il Viaggio a Reims (1825), La Cenerentola (1817) and La Scala di Seta (1812). The other four overtures are from Il Signor Bruschino (1813), Il Barbiere di Siviglia (1816), Tancredi (1813) and La Gazza Ladra (1817), for which the quintet performs from transcriptions made and published in the first half of the 20th century by Mario Macchioci and Enrico Marucelli. All the arrangements preserve the heady excitement of the famous ‘Rossini crescendo’ as well as the chamber-like dialogue between wind and strings in the original scores.