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Verdi : Don Carlo. Vargas, Kasyan, de Ana, Noseda.
Diapason de novembre 2015
Critique de Didier Van Moere
Page n° 121
Format : 1 Blu-ray Disc
Durée totale : 03:37:00

Enregistrement : 01/04/2013
Lieu : Turin
Pays : Italie
Prise de son : Live / LPCM 24-bit stereo/5.0 DTS-HD Master Audio
Rapport de forme : 1080p High Definition/16:9
Sous-titres : EN, DE, FR, JP, KO

Label : Opus Arte
Référence : OABD7139D
EAN : 0809478071396
Code Prix : DM042

Année d'édition : 2015
Date de sortie : 11/02/2015

Genre : Classique
Giuseppe Verdi (1813-1901)
Don Carlo, opéra en 5 actes

Ramon Vargas
Svetlana Kasyan
Ildar Abdrazakov
Ludovic Tézier
Daniela Barcellona
Marco Spotti
Chœur et Orchestre du Teatro Regio de Turin
Gianandrea Noseda, direction
Hugo de Ana, mise en scène

On avait vu cette production signée Hugo de Ana en 2006, Opus Arte en a capté la reprise en 2013 lorsque le Teatro Regio de Turin afficha à nouveau l’œuvre à l’occasion du 200e anniversaire Verdi. Production historique, d’abord parce qu’elle resitue dans un luxe de décors et de costumes qui eut fait suffoquer de plaisir Luchino Visconti lui-même le drame de Schiller, ensuite parce qu’elle rend à un ouvrage souvent lu simplement à l’aune du politique son caractère de drame familial : Hugo de Ana offre l’écrin mais surtout le théâtre et quel ! par une direction d’acteur moins convenue qu’on n’aurait pu le craindre. Gianandrea Noseda le suit dans cette lecture expressive : son orchestre est aussi somptueux qu’éloquent, personnage dramatique à lui seul. Et l’équipe de chant est tout ce qu’il y a de plus brillant. C’est entendu depuis longtemps, Ramon Vargas est aujourd’hui l’un des meilleurs Don Carlo, voix stylée avec dans la couleur et l’élan quelque chose qui rappelle Aragall, Ludovic Tézier met toute la noblesse naturelle de son chant à un Posa simplement historique, Idar Abdrazakov et Marco Spotti rivalisent dans les abysses vocaux, et se révèlent aussi monstrueux l’un que l’autre : leur confrontation atteint un degré de tension rarement éprouvé. Même Daniela Barcellona oublie ses incertitudes de justesses pour dépeindre une Eboli flamboyante et rongée par la jalousie. Le Regio avait annoncé l’Elisabeth de Valois de Barbara Frittoli, mais souffrante elle dût être remplacée dès la première par Svetlana Kasyan. La captation réalisée le 19 avril la saisit alors qu’elle avait trouvé ses marques dans un emploi où elle devait alterner avec Frittoli. La voix reste un rien en deçà des exigences du rôle, mais à mesure que la soirée se déroule, l’assurance lui vient, et sa scène finale indique décidément un nouveau soprano verdien à suivre. De toutes façons, il vous faut ce Don Carlo ne serait-ce que pour les fastes d’un spectacle capté au cordeau par Ariella Beddini (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

J’y étais ! comme à Austerlitz, à la première turinoise de juin 2006 qui donnait Don Carlo dans l’inimaginable mise en scène de Ugo deAna. J’y étais, et je suis heureuse d’y « être » de nouveau, ayant passé mon temps à scruter le détail incroyable des sculptures ou les fabuleuses broderies d’or des mitres et des chapes. Une orgie de splendeurs, impensable en nos tristes temps. La distribution de 2013 est vocalement irréprochable, avec deux révélations : le Philippe d’Ildar Abdrazakov et surtout le Posa de Ludovic Tézier, autoritaire et bouleversant. Inattendue dans ce type de rôle : Daniella Barcelona, connue surtout dans les travestis rossiniens, et totalement crédible en Eboli. Don Carlo lui-même, Ramon Vargas, est un peu pataud pour un prince espagnol, surtout lorsque son père et son ami font plus jeunes que lui. La voix, elle, « y est », insolente ou pathétique, et les duos avec Svetlana Kasyan, Elisabeth, montrent un parfait accord des sentiments et des voix. N’oublions pas un fulgurant Inquisiteur, Marco Spotti, dont la scène avec Philippe est peut-être le sommet de l’ouvrage… à moins que la mort de Posa… J’hésite. Et la place manque pour évoquer ces petits riens qui font les grandes mises en scène : le regard qu’échangent Elisabeth et Philippe, figés face à face au finale, la révérence de la Comtesse, le missel de… On n’en finirait pas. (Danielle Porte)

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