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The Romantics. Roger Norrington dirige Schubert, Berlioz, Mendelssohn, Brahms…
Format : 10 CD Digibox
Durée totale : 10:47:00

Enregistrement : 2001-2010
Lieu : Stuttgart
Pays : Allemagne
Prise de son : Stereo

Label : Haenssler Classic
Référence : HAN93313
EAN : 4010276026624

Année d'édition : 2014
Date de sortie : 19/05/2014

Genre : Classique
Franz Schubert (1797-1828)
Symphonie en do majeur "La Grande", D 944
Ouverture "La Harpe Enchantée", D 644

Hecto Berlioz (1803-1869)
Ouvertures "Les Francs-juges", op. 3
Symphonie fantastique, op. 14

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Symphonie n° 3 en la mineur "Écossaise", op. 56
Symphonie n° 4 en la majeur "Italienne", op. 90
Introduction de concert
Symphonie n° 3 en la mineur "Écossaise", op. 56
Symphonie n° 4 en la majeur "Italienne", op. 90

Anton Brückner (1824-1896)
Symphonie n° 4 en mi bémol majeur "Romantique", WAB 104

Johannes Brahms (1833-1897)
Symphonie n° 3 en fa majeur, op. 90
Symphonie n° 4 en mi mineur, op. 98

Antonín Dvorák (1841-1904)
Symphonie n° 9 en mi mineur "Du Nouveau Monde", op. 95

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Symphonie n° 6 en si mineur "Pathétique", op. 74
Suite orchestrale "Casse-Noisettes", op. 71a

Gustav Mahler (1860-1911)
Symphonie n° 1 en do majeur
Symphonie n° 4 en sol majeur

Sir Edward Elgar (1857-1934)
Ouverture de concert "Dans le Sud (Alassio)", op. 50
Intorduction et Allgro pour quatuor à cordes et orchestre, op. 47
Variations Engma, op. 36

Orchestre Symphonique de la radio de Stuttgart
Roger Norrington, direction

A l'occasion du 80ème anniversaire de Roger Norrington, Hänssler publie l'œuvre enregistrée du maestro anglais. Ce coffret intitulé « The Romantics » élégamment habillé couleur or, comprend plusieurs compositeurs : Mendelssohn, Schubert, Brahms, Mahler, Bruckner, coté germanique; Elgar, Berlioz, Dvorak, Tchaikovski pour le reste. Romantiques ? Soit. On y trouve surtout le répertoire symphonique plus quelques pièces orchestrales (ouvertures, suite...) fort bienvenues. Comme Harnoncourt mais en moins visionnaire, Norrington participe du mouvement « historiquement informé » de l'interprétation des œuvres allant du baroque au romantisme. Débutant par la tradition allemande : Schütz (il dirige le Schütz choir dans les années 60), il viendra à force de diriger divers orchestres à Bach évidemment, puis Monteverdi et Haendel. En 1978 il fonde le London Classical Players. Il enregistre alors l'intégrale des symphonies de Beethoven. Il explore le répertoire symphonique de façon chronologique et se consacre enfin à la période romantique du début du dix neuvième siècle puis à Mahler et à Bruckner dont il enregistre le corpus symphonique avec le RSO de Stuttgart. Norrington est un chef qui ausculte et radiographie les partitions pour les restituer dans leur forme exacte aux dépends souvent d'une certaine subjectivité. C'est aussi un chef anglo saxon dans la lignée d'Adrian Boult (qui lui apprit les rudiments du métier) et de Colin Davis, tous deux amoureux du texte et respectueux de la forme. Gardiner et Hogwood furent également des rencontres importantes. Nonobstant sa fidélité aux textes, sa réflexion sur le positionnement de l'orchestre, l'articulation du discours musical, le dialogue avec chaque pupitre, sa dialectique propre; le style d'interprétation de Norrington à ses partisans : rigueur agogique, netteté et précision des plans sonores, tempi aux cordeaux. Et ses détracteurs : ces qualités virent quelquefois à l'extrème (comme une vin trop vert) sécheresse, raideur, voire brutalité, indifférenciation, manque de spontanéité et de naturel. Il renonce ainsi au vibrato, symptôme selon lui d'une mode mais aussi de la dégénérescence de l'interprétation ; cela, au profit de la clarté de l'articulation, des plans et de la ligne. Schubert (la n°9) patît de cette absence de lyrisme et d'empathie plus que Mendelssohn. L'Italienne et l'Ecossaise sont superbement jouées, la sonorité gagne en lumière et la forme en galbe et rondeurs. De même pour la septième de Dvorak et la Pathétique de Tchaikovsky, magnifiées par les textures orchestrales et conduite avec une suprême élégance. La suite de Casse Noisette virevolte et bénéficie d'une goûteuse énergie. L'orchestre de la RSO de Stuttgart a certainement beaucoup appris du chef anglais. L'unité d'ensemble et la cohérence des pupitres (exquise et efficace petite harmonie !). Tout au long du coffret, il est irréprochable. Si le style « droit dans ses bottes » convient bien à la symphonie n°4 de Bruckner (Norrington en éclaire la charpente harmonique et conduit chaque mélodie), les deux symphonies de Mahler manque singulièrement de fond. Il donne une belle carrure à la fantastique de Berlioz mais sans en distiller le mystère. Par contre In the South, l'Introduction et Allegro et les Variations Enigma d'Elgar sont autant de bijoux orchestraux que Norrington, en gourmet, se régale de diriger et de nous servir. Sur le plateau du concert, avec, cerise sur le gâteau, une prise de son confondante de naturel et de subtilité. Applaudissements pour cette luxueuse édition Hänssler et bon anniversaire Sir Norrington ! (Jérôme Angouillant)

Even 30 years ago, Roger Norrington surprised audiences with his historically informed interpretations of Romantic music. Over the past decade working with the Stuttgart Radio Symphony Orchestra (SWR), he has crafted what has been called the "Stuttgart Sound", “Stuttgart sound”, which developed out of Norrington's conviction of the vibrato-free performance, and which he developed to perfection with the Romantic repertoire. With works from Mozart and Haydn, (of which several CDs are available at hänssler CLASSIC in interpretations by Norrington), the conductor has has discovered the world of the high Romantic period step by step. These 10 CDs present a wide range of controversial music-making, that in addition to the wonderful music also provides plenty of material for future discussions.

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