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The Incomparable Celibidache. Mozart, Schubert, Berlioz, Bruckner, Prokofiev, Strauss.
Format : 5 DVD Vidéo
Durée totale : 04:35:00

Enregistrement : 1969-1970
Lieu : Turin
Pays : Italie
Rapport de forme : 16:9

Label : Opus Arte
Référence : OA1152BD
EAN : 0809478011521

Année d'édition : 2014
Date de sortie : 13/10/2014

Genre : Classique
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Symphonie n° 39 en mi bémol, K. 453

Franz Schubert (1797-1828)
Symphonie n° 2

Hector Berlioz (1803-1869)
Symphonie Fantastique, H. 48

Anton Bruckner (1824-1896)
Symphonie n° 9 en ré

Serge Prokofiev (1891-1953)
Symphonie n° 5 en si bémol, op. 100

Richard Strauss (1864-1949)
Mort et Transfiguration

Orchestre Symphonique de la RAI de Turin
Sergiu Celibidache, direction

Même si la parution d'enregistrements du maestro Sergiu Celibidache se multiplie, que ce soit en CD ou en DVD, et même si l'état des bandes (audio ou vidéo) est souvent médiocre, chaque nouveauté nous intéresse pour une seule raison : Celi était unique, mémorable au sens strict du terme. Il est né en Roumanie en 1912, découvre sa vocation de musicien grâce au compositeur allemand Heinz Tiessen, entame des études à la Hochschule de Berlin, rédige une thèse sur Josquin et décroche des diplômes de mathématiques et de philosophie. Sa carrière débute comme assistant de Furtwängler et le Philarmonique de Berlin avec lequel il dirigera plus de quatre cent concerts. Il rejoindra l'Italie et collabore en tant que chef invité aux orchestres radiophoniques de Turin, Rome, Bologne, Milan, Florence et Naples. C'est à Turin, avec l'orchestre de la RAI, qu'ont été capté ces cinq DVD parus sous le label Opus Arte, reflets de concerts de la RAI des années 1969-70. L'image est noir et blanc, le son monophonique. Celibidache appréciait particulièrement les orchestres radiophoniques car les conditions de travail lui permettaient le nombre de répétitions suffisant qu'exigeait son amour du détail, des nuances et de l'équilibre. Chaque millimètre de partition était assimilé de façon à ce que l'architecture de l'œuvre progresse naturellement. Le programme de ce coffret est le reflet de l'éclectisme du répertoire de Celibidache. A part l'opéra et Gustav Mahler qu'il a ignoré toute sa carrière, il chérissait plus les romantiques (Beethoven et Schubert) que les classiques (Mozart). Mais avant tout les modernes : Bruckner, Berlioz, Richard Strauss et Prokofiev. Celibidache avait des affinités avec Bruckner. Un même désir de surpasser l'expression par la transcendance. C'est frappant dans la Neuvième Symphonie de Bruckner où Celibidache avance par paliers et apothéoses successives. Il confère au Feierlich misterioso une puissance laminante qui culmine jusqu'aux dernières mesures du second thème de l'Adagio final (le très solennel « Adieu à la vie » du compositeur), emportant les mouvements intermédiaires (Trio et Scherzo) dans la vague géante d'un tsumani ralenti au zootrope. La vision de la symphonie fantastique de Berlioz est assez atypique. Elle évoque plutôt l'univers sulfureux du Faust et la dramaturgie gœthéenne que l'idiome français (un Charles Munch !) plus imaginatif, bigarré, et dansant. Il suffit d'entendre la marche au supplice au tempo respecté scrupuleusement mais à la gravité funèbre voire lugubre. Même contention du tempo suivi d'un relâchement libératoire pour la ronde du Sabbat. Dans un même volume : spectaculaire Mort et transfiguration et une symphonie n° 5 de Prokofiev étincelante. Le magnétisme du chef est moins prégnant dans Beethoven, Mozart et Schubert. Celibidache avait sans doute moins à offrir et à partager à des musiciens d'orchestre rompus à ces œuvres. Face au chef charismatique, ils se montrent d'ailleurs à l'écoute, dociles et laborieux comme des élèves sages. Côté image on bénéficie d'un noir et blanc duveteux mais le filmage n'est guère inventif (nombre de plans figés). Gros plans insistants sur la gestuelle économe mais démonstrative du maestro et cadrages détaillés sur les pupitres. Mais l'on reste finalement happé par la prestation grandiose, colossale, de ce chef ; habité par une volonté nietzschéenne de surmonter tout obstacle à l'interprétation de l'œuvre, et surtout empreint d'une croyance en la dimension spirituelle et messianique de la musique. (Jérôme Angouillant)

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