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Strauss : Intermezzo, op. 72. Schneider, Eiche, Fassbaender, Schirmer.
Diapason de décembre 2014
Critique de Didier Van Moere
Page n° 118
Format : 2 CD
Durée totale : 02:15:37

Enregistrement : 07-08/06/2011
Lieu : Garmisch-Partenkirchen
Pays : Allemagne
Prise de son : Live / Stereo

Label : CPO
Référence : CPO777901
EAN : 0761203790128
Code Prix : DM037A

Année d'édition : 2014
Date de sortie : 07/07/2014

Genre : Classique
Richard Strauss (1864-1949)
Intermezzo op. 72, comédie bourgeoise en 2 actes avec interludes symphoniques

Simone Schneider
Markus Eiche
Brigitte Fassbaender
Orchestre de la radio de Munich
Ulf Schirmer, direction

« Une comédie bourgeoise avec interludes symphoniques », note Richard Strauss sur la page de titre d’Intermezzo. Tout est à peu prés dit d’un opéra dont les deux personnages principaux, le Hofkapelmeister Robert Storch et son épouse Christine, sont explicitement inspirés par Strauss et Pauline, sa cantatrice d’épouse. Le gout de l’autobiographie en musique sera une constante dans la création musicale du compositeur du Rosenkavalier, il atteint son acmé dans cette comédie brillante, acérée, plus inspirée que la critique a bien voulu le concéder et où Strauss répondait à la mode du temps, qui voulait faire entrer à l’opéra la société et les sujets contemporains, mouvement qui trouvera son apogée avec la création au Stadtheater de Leipzig le 10 février 1927 de Jonny spielt auf, opus décapant du trublion de la musique germanique d’alors, Ernst Krenek. Chez Strauss pas de jazz et d’éclectisme stylistique, il profite du sujet d’Intermezzo pour peaufiner son art de la conversation en musique, commencé avec le Chevalier, poursuivi dans le Prologue d’Ariane à Naxos, et qui sera le sujet même de son ultima verba lyrique, Capriccio. J’ai toujours pensé qu’Intermezzo était une vraie réussite, et je ne me suis jamais expliqué son absence des scènes lyriques, même en Allemagne. Heureusement, Wolfgang Sawallisch, Lucia Popp et Dietrich Fischer-Dieskau l’ont brillamment illustré au disque. L’enregistrement publié aujourd’hui par CPO ne leur cède que de très peu. Capté en concert par la Radio de Munich, enlevé avec panache et style par Ulf Schirmer, défendu par une équipe brillante drivée par Brigitte Fassbaender qui assure ici tous les rôles parlés, elle confronte la Christine au caractère et à la voix bien trempés de Simone Schneider au Storch presque un rien trop juvénile de timbre de l’excellent Markus Eiche. Si rare au disque, personne ne voudra vraiment se priver d’une seconde version d’une œuvre aussi brillante, où l’esprit du compositeur est si habilement restitué (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Intermezzo suit "Ariane à Naxos" et précède de peu "La femme sans ombre" dans le catalogue des opéras de Richard strauss. C'est une pause que Strauss s'autorise, basant l'intrigue de cet opéra de chambre, sur une anecdote qui le concerna personnellement, ce qui en fait un drame bourgeois ou plutôt un vaudeville à prendre tel qu'il est. L'argument : le célèbre compositeur chef d'orchestre Robert Storch décide de quitter Vienne et sa femme Christine. Cette dernière part aux sports d'hiver et rencontre un baron fauché : Lummer. Puis (hasard ou acte manqué ?) elle intercepte un courrier d'une inconnue à son mari, lui déclarant son amour. S'ensuit une soirée entre hommes (dont un certain Stroh) où ils évoquent le caractère difficile de Christine, une visite chez le notaire et enfin l'épilogue qui dévoile le quiproquo... Le billet doux était destiné à Stroh et pas à Storch ! Côté musique, il s'agit d'un dialogue continu de plus de deux heures entre des personnages caractérisés avec finesse, et un orchestre omniprésent, allégé, qui n'hésite pas à balancer en ternaire lors des intermèdes. Options multiples pour chaque personnage de s'exprimer, ariosos, ou longs récitatifs, chantés ou simplement parlés (le recitativo cantando). Ajoutez à la partition moults citations musicales, pastiches tirés des propres œuvres du compositeur qui s'autoparodie de façon explicite et avec complaisance, incluant ironie et masochisme. Ce qui au final donne une œuvre qui rebondit sans cesse tant sur le plan scénaristique que musical, inaugurant un nouveau type de narration presque cinématographique. Chaque voix est heureusement bien différenciée dans cette version, Simone Schneider est une Christine pétillante aussi délicieuse qu'exaspérante, Markus Eich un Storch plus fin qu'il n'y paraît. Ulf Schirmer gère fort bien un casting relevé, (dont rien moins que Brigitte Fassbaender dans un rôle parlé !) aidé par un orchestre rodé, complice et homogène. (Jérôme Angouillant)

The musical highlight of the festival was without a doubt the concert performance of Strauss’s opera Intermezzo by the Munich Radio Orchestra under Ulf Schirmer (“Strauss is a fixed star in my sky. It is special honor to be able to perform such a mature work … at the site of its occurrence.”). And Brigitte Fassbaender herself, the artistic director of the Richard Strauss Festival in Garmisch-Partenkirchen, was present on the stage – in many minor speaking roles and also as a skat player. This card game figured in the stage production of this opera comedy for which Richard Strauss, an avid skat player, wrote the libretto on his own. This Strauss opera premiered in Dresden in 1924 is an autobiographical work; it is a comedy based on a marital spat recognizable already in the clear similarity between the names “Storch” and “Strauss.” Prof. Dr. Laurenz Lütteken, the author of our booklet text, writes, “With the Intermezzo Strauss founded the genre of the Alltagsoper, the opera dealing with events from contemporary life. In his introduction Strauss acknowledged that his work was created “from real life,” intensifying “from the soberest everyday prose through many sorts of dialogue colors to song full of feeling.” Accordingly, his goal was to convey things “without exception in absolute clarity.” As Lütteken continues, “This demand for clarity pervades the work and the score. The loosely connected series of scenes, initially precisely dated but then becoming increasingly less specifically ordered, is held together by a new kind of recitative technique. In the Intermezzo Strauss drew the final consequence from this and separated this essential task of the music from the language, removing it to the lengthy symphonic interludes, with what in comparison to Die Frau ohne Schatten is again a demonstratively ‘classical’ orchestral apparatus. By the way, these interludes are held together precisely not by a carefully planned, hidden tonal flow; they are disparate and do not employ a consistent motivic technique. The reference to these interludes in the subtitle of the work is therefore the only reference to the fact that music theater is what is involved in the Intermezzo.”

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