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Diapason de juin 2015 Critique de Philippe Ramin Page n° 120
Format : 1 CD Digipack Durée totale : 01:14:04
Enregistrement : 15-17/09/2014 Lieu : Peglio Pays : Italie Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Passacaille Référence : PAS1006 EAN : 5425004140067 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2015 Date de sortie : 22/04/2015
Genre : Classique
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Carl Friedrich Abel (1723-1787) Sonate pour violoncelle et basse continue en sol majeur, WKO 147 Sonate pour violoncelle et basse continue en la majeur, WKO 148Johann Christoph Friedrich Bach (1732-1795) Sonate pour violoncelle et basse continue en la majeur, HW X.3Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788) Sonate pour clavier en sol majeur, Wq 62/19Franz Benda (1709-1786) Exercice progressif n° 25 Caprice n° 16Johann Philipp Kirnberger (1721-1783) Sonate pour violoncelle et basse continue en do majeurCarl Heinrich Graun (1704-1759) Sonate pour violoncelle seul en do majeur, GraunWV B:XVII:53
Elinor Frey, violoncelle à 5 cordes Lorenzo Ghielmi, piano-forte Silbermann Marc Vanscheeuwijck, basse de violon
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Le XIXème siècle fut une époque de « normalisation » entre autres dans le domaine de l'instrumentarium...on vit ainsi disparaître tout un ensemble d'instruments jugés incongrus, tels que viole d'amour, baryton, ténor de violon, grands altos, basse de violon, viola pomposa, ou violoncelle à cinq cordes. Ces « bannis » durent subir des modifications plus ou moins réussies, ou être relégués au musée. Leur nombre était pourtant certainement beaucoup plus important qu'on peut le supposer aujourd'hui. La ravissante Elinor Frey fait à nouveau sonner ici pour nous un violoncelle à 5 cordes, ce qui permet une aisance aérienne dans les passages virtuoses utilisant surtout le registre aigu de l’instrument. Le timbre limpide évoque souvent celui de la viole, instrument joué (Abel, Graun), ou apprécié par plusieurs des compositeurs présents ici, avec un vibrato très discret. Toutes ces œuvres magnifiques sont à ma connaissance des premières mondiales, hormis la sonate pour clavier de CPE Bach, déjà enregistrée au clavecin, et qui trouve un éclairage inédit sur le magnifique pianoforte Silbermann de 1749 utilisé pour le continuo, sous les doigts experts de Lorenzo Ghielmi. Cette musique à la fois ciselée et intimiste est servie ici par des interprètes hors-pair. (Jean-Michel Babin-Goasdoué)
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