Franz Schubert (1797-1828)
Die Nachtigall, D 724
Die zwei Tugendwege, D 71
Flucht, D 825 B
Lacrimoso son io, D 131
Wehmut, Die Abendglocke tönet, D 825
Leise, leise lasst uns singen, D 635
Ständchen, Zörgernd leise, D 920
Frühlinglied, Geöffnet sind des Winters Riegel, D 914
Beitrag zur fünfzigjährigen Jubelfeier des Herrn von Salieri, D 407
Geist der Liebe, Der Abend schleiert Flur und Hain, D 747
Erinnerungen, D 424
Widerhall, D 428
Andenken, D 423
Ewige Liebe, D 825 A
Dreifach ist der Schritt der Zeit, Spruch des Konfuzius, D 43
Ruhe, schönstes Glück der Erde, D 657
Das Dörfchen, D 598

Alison Browner, mezzo-soprano
Christoph Prégardien, ténor
Tilman Hoppstock, guitare
Andreas Frese, piano
Camerata Musica Limburg
Jan Schumacher, direction

Troisième livraison de l’intégrale des chœurs pour voix d’homme de Schubert chez Genuin. Un programme hétéroclite, mais pour notre plus grand plaisir : quelques pièces à trois ou quatre voix qui font partie des toutes premières compositions du viennois voisinent avec des œuvres de la grande maturité (dont le visionnaire "Ruhe Schönstes Glück des Erde" D657, avec ses contrastes dynamiques et ses audaces harmoniques). Christophe Prégardien fait une courte apparition dans l’hommage rendu par l’élève à son maître Salieri pour ses cinquante ans, la mezzo Alison Browner intervient en soliste dans la "Ständchen" D920. Des chœurs a capella (le sobre "Lacrimoso son io" D131) alternent avec d’autres accompagnés au piano ou à la guitare, instrument chéri du compositeur lors des schubertiades. Et volume après volume on est obligé de se répéter : on reste sous le charme de ces voix qui fusionnent dans un instrument ductile, à la large palette de couleurs. La dernière partie de "Das Dörfchen" D598 conclut à propos ce récital enthousiasmant. "O Seligkeit"… (Olivier Gutierrez)

It is finally here – part three of the complete recordings of Schubert's works for male chorus, a project which the fabulous Camerata Musica Limburg has embarked upon on the GENUIN label. Once again, high-profile soloists such as Alison Browner and Christoph Prégardien are rushing in to support the men singing under the direction of Jan Schumacher. There is certainly no better way to weep than with the fantastic music of Schubert in the outstanding performance of this perfectly tuned ensemble. With Schubert, the distance between the lightest pieces d’occasion to works of deadly seriousness is not far. An outstanding CD – an outstanding series!