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Schubert, Brahms : Lieder. Finley, Drake.
5 de Diapason
Diapason from December 2019
Review de Jean-Philippe Grosperrin
Page No. 100
Format : 1 CD
Total Time : 01:13:21

Recording : 04-06/10/2018
Location : Londres
Country : Royaume-Uni
Sound : Eglise / Stereo

Label : Hyperion
Catalog No. : CDA68288
EAN : 0034571282886
Price Code : DM022A

Publishing Year : 2019
Release Date : 02/10/2019

Genre : Classical
Franz Schubert (1797-1828)
Schwanengesang (Le Chant du cygne), D 957
Liebesbotschaft
Kriegers Ahnung
Frühlingssehnsucht
Ständchen
Aufenthalt
In der Ferne
Abschied
Der Atlas
Ihr Bild
Das Fischermädchen
Die Stadt
Am Meer
Der Doppelgänger
Die Taubenpost, D 965a

Johannes Brahms (1833-1897)
Vier ernste Gesäng, op. 121
Denn es gehet dem Menschen
Ich wandte mich, und sahe an alle
O Tod, wie bitter bist du
Wenn ich mit Menschen- und mit Engelzungen redete

Gerald Finley, baryton
Julius Drake, piano

Il y a deux "Schwanengesang", celui encore humain, inspiré par la poésie nostalgique de Ludwig Rellstab, et les tableaux hantés des six poèmes de Heine. Gerald Finley fait entendre la fluide poésie des premiers lieder, mettant son timbre en abat-jour, chantant comme dans l’ombre de sa voix, effet troublant que le piano moiré de Julius Drake accroit encore. Et lorsque le geste doit devenir plus impérieux, comme dans "Aufenthalt", tout reste contenu par une tension inexorable dont le timbre anoblit la douleur. L’"Abschied" filera, doux-amer, Julius Drake piaffant son clavier. Tout cela est suprêmement chanté, mais pourrait suffire chez Heine ? Dès la proclamation d’"Atlas" tout change, le timbre se charbonne, les mots se creusent, les phrasés tonnent, ultime geste dramatique avant l’entre chien et loup de ces récitations blanches que sont "Ihr Bild" et "Das Fischermädchen", Gerald Finley se les chante comme pour lui-même, mots esseulés qui préparent à la traversée du miroir de l’ultime trio : Julius Drake tend les brouillards qui enveloppe "Die Stadt", le baryton en grisaille de Finley semble revenir d’un autre monde, spectre de notes qui dira dans une suprême lenteur la poésie vide de "Am Meer" avant la rencontre avec le Double, entre silence et cri. Quel moment ! qui refuse tout expressionisme pour trouver dans l’effroi cette musique comme venue de l’au-delà sur le piano triste comme une eau morte de Julius Drake qui n’accompagne pas mais semble jouer lui aussi seul dans un ailleurs. Je crains après ce vide le postlude si tendre de "Die Taubenpost", Finley ne change pas la couleur morne de ses mots, comme si aucun espoir n’était permis (alors qu’Hermann Prey mettait ici un sourire, des tendresses qui me bouleversaient) : cette cohérence rend tous ces Lieder plus implacables encore. Surprenante idée d’ajouter à ce cycle de la dissolution celui des Vier ernste Gesäng, paroles de l’Ecclésiaste que Brahms a habillé de ses musiques méditatives, dans la proclamation comme dans la douleur. Gerald Finley n’en a pas ni le timbre profond, ni les mots clairs, sont chant s’y noie, traine, s’épuise, alors revenez plutôt à son "Schwanengesang". (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Ne prenons pas ce disque pour ce qu’il n’est pas : un ensemble cohérent. Un éditeur doué pour le marketing rassembla à la mort de Schubert des Lieder disparates et inédits sous le titre "Der Schwanengesang" (Le Chant du Cygne). Quoi de commun avec le pessimisme absolu de l’Ecclésiaste mis en musique par Brahms ? Avec "Die Taubenpost" (le Pigeon Voyageur) de Schubert ? Une œuvre insouciante et bucolique qui est pourtant la dernière du compositeur viennois. Chez Gerald Finley, trente ans d’une carrière intelligemment construite de Figaro à Sachs, n’ont en rien altéré la beauté du timbre, ni la souplesse du legato. "Ihr Bild" et "Am Meer" sont conduits en mezza-voce avec une parfaite maîtrise. "Der Atlas" impressionne par son dramatisme : rarement la souffrance du Titan nous aura été aussi physiquement présente. Dans les "Vier Ernste Gesänge" (Quatre Chants Sérieux), la basse canadienne a l’autorité d’un prophète, mais aussi la bouleversante humanité qui donne à cette musique sa force consolatrice. Balance parfaite avec le piano de Julius Drake qui écoute, anticipe, relance dans une sonorité splendide et des dynamiques toujours justes. Travail éditorial exemplaire d’Hyperion, avec une éclairante présentation des œuvres et le texte des Lieder. Un programme hétéroclite certes, mais la vision de Gerald Finley méritait d’être documentée. C’est chose faite et c’est heureux. (Olivier Gutierrez)

An inspired coupling of two contrasting yet complementary sets of ‘swansongs’. Despite the three decades separating Brahms’s and Schubert’s ages at the time of writing, both are among their composers’ very final works, poignant reflections on the transience of life.

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