Gioacchino Rossini (1792-1868)
Ricciardo e Zoraide, opéra en 2 actes

Pretty Yende, soprano (Zoraide)
Juan Diego Florez, ténor (Ricciardo)
Sergey Romanovsky, ténor (Agorante)
Victoria Yarovaya, mezzo-soprano (Zomira)
Nicola Ulivieri, basse-baryton (Ircano)
Xabier Anduaga, ténor (Ernesto)
Sofia Mchedlishvili, soprano (Fatima)
Martiniana Antonie, mezzo-soprano (Elmira)
Ruzil Gatin, ténor (Zamorre)
Coro del Teatro Ventido Basso
Giovanni Farina, direction
Orchestra Sinfonica della Rai
Giacomo Sagripanti, direction
Marshall Pynkoski, mise en scène

Tenter de faire revivre "Ricciardo e Zoraide" est un acte de courage en soi : il n’y faut pas moins de quatre ténors pour incarner une intrigue passablement embrouillée qui sera dénouée par l’irruption des chrétiens. Le Festival de Pesaro n’aurait certainement pas tenté cette résurrection sans Juan Diego Florez qui ajoute Ricciardo à son palmarès rossinien avec une insolente aisance : il y est tout simplement stupéfiant d’autorité et de style et il a face à lui une étourdissante Zoraide : Pretty Yende emporte son personnage dans un flamboiement vocal assez enivrant, elle peut soutenir le souvenir de la Colbran. Les autres font aussi bien qu’ils peuvent, à commencer par Sergey Romanovsky, Agorante altier, alors que Xabier Anduaga étonne par l’ardeur vocale qu’il met à Ernesto. Mention spéciale, pour le caractère, la présence, à Victoria Yarovaya, épouse délaissée et furieuse. L’orchestre est modeste, le spectacle tout autant, paresseux mêmes et usant du proscenium à loisir, mais du moins Ricciardo comme Zoraide ont trouvés leurs interprètes, en ces temps de pénurie du chant rossinien, ce n’est pas rien. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

To celebrate the 200th anniversary of the premiere of the Rossini rarity, the Rossini Opera Festival in Pesaro staged Ricciardo e Zoraide with an all-star cast. Juan Diego Flórez makes his debut as the crusader Ricciardo, giving a “masterclass in bel canto” (Bachtrack), his high notes are “... still thrilling with their laser-like precision” (Financial Times). The South African soprano Pretty Yende – “radiant and richly expressive” (Financial Times) as Zoraide – proves that she is “a virtuosa in Rossini singing” (Neue Musikzeitung). On the 150th anniversary of the composer’s death and 200 years after its premiere, Ricciardo e Zoraide rings out with an artistic quality that is second to none, thanks to the skills of an “absolute Champions League ensemble” (Online Merker). Due to the “attentive conducting of Giacomo Sagrapanti, practically nothing stands in the way of enjoying the beauty of this rarely performed score to the fullest” (Online Merker). The result is an incredible orchestral performance.