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Paul Hindemith dirige Bruckner : Symphonie n° 7.
Diapason de février 2015
Critique de Jean-Claude Hulot
Page n° 117
Format : 1 CD
Durée totale : 00:59:16

Enregistrement : 25/06/1958
Lieu : Stuttgart
Pays : Allemagne

Label : Haenssler Classic
Référence : HAN94222
EAN : 4010276026068

Année d'édition : 2014
Date de sortie : 03/12/2014

Genre : Classique
Anton Bruckner (1824–1896)
Symphonie n° 7 en mi majeur

Orchestre Symphonique de la radio de Stuttgart
Paul Hindemith, direction

24 juin 1958 : Paul Hindemith dirige pour la Radio de Stuttgart la 7e Symphonie de Bruckner. L’orchestre de la SWR, depuis le règne de Carl Schuricht, la jouait en tempos rapides. Hindemith fait encore plus preste, au point parfois de bouler les effets d’écho de l’Adagio: la flute n’a pas encore fini de chanter que les cordes reprennent leur inexorable avancée. Moins de dix neuf minutes, un record. Longtemps les critiques moquèrent cette lecture qui nous revient aujourd’hui dans un son métamorphosé, ce qui permet de prendre toute la mesure du propos d’Hindemith. En compositeur, et comme ne le faisait pas Schuricht, il supprime la cymbale au sommet du tutti, laissant les vents rayonner seuls. Mais au fait, que reprochait-on à cette bande radiophonique qui connut quelques éditions non autorisées ? Ah oui, Hindemith dirigeait objectivement, faisant d’un Bruckner évidemment sans Dieu une victime collatérale de la « Nouvelle Objectivité ». Raccourci pratique et de surcroit menteur. Car dés l’Allegro moderato on est saisi par ce chant torrentiel, ce plein son du quatuor qu’Hindemith sculpte de l’intérieur, et où les altos sonnent autant que les violons ou les violoncelles. Cette flamme est tout sauf objective. Et la conduite sostenuto un model d’intelligence pour qui veut entendre toute la science polyphonique de Bruckner. Manière toujours singulière : dans l’Adagio le quatuor de tubas joue preste, galbant la phrase, introduisant à une scène dramatique entre la flute et les violons. Soudain le cœur émotionnel de la symphonie est là, comme résumé en un petit théâtre. Toute la symphonie est parcourue pas ces éclairs de génie, et avoue l’emprise du Tristan de Wagner. Théâtre certainement, même dans les deux mouvements rapides où une tension s’induit à mesure, se gardant bien de tout expressionisme : Hindemith construit le discours avec un œil d’architecte, et ce contrepoint flamboyant, au moment ou tant de chef font leur Bruckner allégé, rappelle qu’il révérait Furtwängler. Immanquable, et doublement historique. Et maintenant, à quand l’édition de la bande de la Neuvième Symphonie de Beethoven qu’il dirigea pour l’ouverture du Festival de Bayreuth 1953 ? (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

On savait le compositeur Hindemith remarquable chef d’orchestre dans ses propres œuvres : de nombreuses gravures chez CBS-Sony, Decca, Deutsche Grammophon, EMI-Warner, Telefunken-Teldec en témoignent. Il fut d’ailleurs un musicien complet, ayant une profonde connaissance de tous les instruments de l’orchestre. Excellent violoniste, altiste (il créa en octobre 1929 le Concerto pour alto de Walton), remarquable pionnier en musique ancienne à la viole d’amour, la direction d’orchestre l’emporta toutefois peu à peu, non seulement pour ses propres ouvrages, mais également pour ceux de nombre de ses contemporains et de grands classiques, surtout les Symphonies de Schubert et Bruckner. Et de fait, joyau à chérir, cette rare interprétation qui nous est offerte de la Symphonie n°7 en mi majeur d’Anton Bruckner (1824-1896) est vraiment magnifique, par la directe mais fervente spiritualité qui s’en dégage, dans la lignée d’un Wilhelm Furtwängler, exemple incontournable pour Hindemith par ailleurs plus précis que son modèle. Cette publication Hänssler Classic ne renseigne pas la version utilisée de la symphonie, mais il doit s’agir de la version originale de 1885 avec quelques modifications de Bruckner, dans l’édition d’Albert Gutmann. L’enregistrement de juin 1958 est en excellente monophonie, avec une légère touche de réverbération ajoutée. (Michel Tibbaut)

Hindemith was an all-round musician, composer, educator, violinist, violist, as well as having mastered all the instruments of the orchestra to a more or less professional level of proficiency, all of which was more than adequate to prepare him as an orchestral conductor as well. Hindemith‘s debut as a conductor came at the age of 21, but only after the Second World War he devoted himself intensively to conducting, attracting invitations from the most famous orchestras. Hindemith’s conducting style was strongly influenced by Wilhelm Furtwängler; he placed the highest value on continuing a living tradition of interpretation. The current album features Hindemith‘s 1958 recording of Bruckner, and as is apparent in this performance, the mature master locates Bruckner’s achievements as a high point on the between Bach and his own work.

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