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Panufnik : Œuvres symphonique, vol. 8. Sikovetsky, Wallfisch, Kupiec, Borowicz.
5 de Diapason
Diapason de janvier 2015
Critique de Nicolas Derny
Page n° 102
Format : 1 CD
Durée totale : 01:06:15

Enregistrement : 2013
Lieu : Berlin
Pays : Allemagne
Prise de son : Stereo

Label : CPO
Référence : CPO777687
EAN : 0761203768721

Année d'édition : 2014
Date de sortie : 07/07/2014

Genre : Classique
Andrzej Panufnik (1914-1991)
Concerto pour violon
Concerto pour violoncelle
Concerto pour piano

Alexander Sitkovetsky, violon
Raphael Wallfisch, violoncelle
Ewa Kupiec, piano
Orchestre du Konzerthaus de Berlin
Lukasz Borowicz, direction

Je me souviens du premier disque Panufnik que j’ai mis sur ma platine, ramené d’un voyage à Londres. Jascha Horenstein y dirigeait quatre pièces orchestrales. Evidemment je l’avais acheté pour le chef. Mais cet idiome pur, simple, à la croisée du néo classicisme et du néo romantisme m’enchanta illico, en particulier l’Autumn Music. Il y avait donc une autre voix dans la création symphonique polonaise contemporaine en face de Lutoslawski ou de Penderecki, moins brillante, plus sensible ? Par la suite j’allais découvrir Marek, Tansman, Bacewicz, Baird, la Pologne n’allait pas cesser de me révéler des génies singuliers issus de ce XXe Siècle qui l’avait lacéré. Au point que progressivement, mon intérêt pour Panufnik passa au second plan. Puis Lukas Borowicz, assurément la plus brillante baguette de la jeune génération de l’école polonaise, commença d’édifier son intégrale de la musique symphonique. Remis dans une perspective chronologique, cet univers singulier prenait enfin son vrai visage, celui d’un œuvre perméable dans ses inspirations – de Britten à Chostakovitch - mais à la grammaire refusant tout système. Le huitième volume regroupe les trois concertos. Celui pour piano, d’abord conçu comme une œuvre virtuose en 1961, fut retouché deux fois à dix années d’intervalles, et devint à mesure de plus en plus radical, comme placé sous la figure tutélaire de Bela Bartok. Eva Kupiec le joue factuel, alors que Lukas Borowicz l’anime presque avec sauvagerie : le contraste était voulu par le compositeur et assumé dans son propre enregistrement avec Eva Poblocka. C’est à Mstislav Rostropovitch que Panufnik destina évidemment son opus pour le violoncelle, terminé l’année même de sa mort en 1991. Le compositeur n’en verra pas la création assurée par Rostropovitch lors d’un concert hommage au Barbican Hall le 24 juin 1992 que le disque a documenté. Œuvre parfaite, réglée par les principes géométriques chers à Panufnik, à l’impeccable symétrie, et que Raphaël Wallfisch joue un rien trop espressivo, sans avoir le charisme et la poigne de son dédicataire. Mais la vraie merveille du disque reste le Concerto pour violon de 1971, fruit d’une commande de Yehudi Menuhin, où le rêve le dispute sans cesse à l’étrange et dont l’écriture est comme issue d’une chambre d’écho ouvert sur l’univers de Benjamin Britten. Partition plus d’une fois magique qu’Alexandre Sitkovetsky, le fils de Dmitry , le petit fils de Julian, enregistre pour la seconde fois du haut de ses trente deux ans, et de son archet si lyrique. L’occasion est trop belle de découvrir ce musicien discret issu d’une lignée aussi prestigieuse, et d’entrer dans un des opus les plus singulièrs de son auteur. Lukas Borowicz parvient bientôt au terme de son voyage chez Panufnik, aura-t-il l’audace de nous révéler maintenant le legs symphonique de Grazyna Bacewicz, dont il avait gravé l’intégralité des concertos pour violon chez Chandos ? (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Andrzej Panufnik est un des ces maîtres polonais du courant néo-romantique dont le catalogue a largement été exploré par CPO, label qui récidive ici dans ce dernier opus de concertos. Celui pour violon a été composé à la demande de Yehudi Menuhin. Longs cantilènes et atmosphère impressionniste cotoient rythmes instables, pendulants et progression dramatique, et ce, dans un même mouvement. Le tout, entrecoupé de cadences austères ou échevelées. Le concerto pour piano est du même tonneau, assez bartokien dans l'esprit, turbulent et vénéneux. Les cellules motiviques et rythmiques se développant encore comme des métastases, contaminant le corps entier du mouvement. Superbe adagio du concerto pour violoncelle où le temps s'étire, orchestre à effectif réduit, à l'unisson, gravissime, dévoilant pas à pas le jeu du soliste jusqu'au climax final. Concerto inspiré à la fois par l'instrument fétiche de Panufnik et par son admiration pour Rostropovitch. Langage musical basé à partir de figures géométriques (Panufnik est un matheux) à la fois florescent, spontané et parfaitement ordonné. Conforme à la Nature, tout d'équilibre, entre le cœur, le sentiment le raisonnement et la réflexion (...dixit le compositeur). Des concertos vraiment attractifs, interprétés magistralement par trois solistes souverains : Alexander Sitkovesky, Ewa Kupiec et Raphael Wallfish. Lukasz Borowicz n'est pas en reste ; très à l'aise avec ce répertoire, il impulse à son Konzrethausorchester les couleurs et les dynamiques nécessaires pour enflammer ces œuvres. (Jérôme Angouillant)

Andrzej Panufnik always stood out like a one-man erratic block in the compositional landscape of the “free world” of the West because he never participated in what was then the current trend of serial compositional methods. “For me music is always the expression of the deepest human feeling and genuine emotion. The spiritual and poetic content is therefore very essential and has a decided influence on the construction. In all my works I attempt to form a real balance between emotion and intellect – an equilibrium of heart and mind, of motivation and construction.” This month we are concluding our complete edition of Panufnik’s symphonic works with his three great concertos for violin, cello, and piano. For Panufnik it was vital to assign genuine importance to the participation of the orchestra in the Piano Concerto; it was never to drown out the soloist’s part but instead to rely on contrasts in the tonal texture. In his Violin Concerto, which he composed as a commissioned work for Yehudi Menuhin, he treated the violin as a singing instrument: “Though keeping within my strict self-imposed discipline of sound-organisation, I constructed rather long and unbroken melodic lines. To further expose the solo part and to keep it ever-prominent, as well as to achieve a specific colour and texture, I chose to use an orchestra consisting only of strings.” Panufnik’s last major work turned out to be another solo concerto: the Cello Concerto of 1991. In its two movements standing in diametrical contrast, as a sort of permanent legacy, it once again manifests the principles of his tonal idiom thriving on the renunciation of sensuous spontaneity.

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