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Beethoven, Stravinski : Œuvres pour piano. Yarden.
Format : 1 CD
Durée totale : 01:09:51

Enregistrement : 23/10-04/11/2012
Lieu : Markkleeberg
Pays : Allemagne
Prise de son : Stereo

Label : Challenge Classics
Référence : CC72599
EAN : 0608917259926

Année d'édition : 2013
Date de sortie : 06/09/2013

Genre : Classique
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate pour piano n° 10 en sol majeur, op. 14/2
Sonate pour piano n° 6 en fa majeur, op. 14/2
Onze bagatelles, op. 119
n° 1 en sol mineur
n° 2 en do majeur
n° 3 en ré majeur
n° 4 en la majeur
n° 5 en do mineur
n° 6 en sol majeur
n° 7 en do majeur
n° 8 en do majeur
n° 9 en la mineur
n° 10 en la majeur
n° 11 en si bémol majeur

Igor Stravinski (1882-1971)
Sonate pour piano
Les Cinq Doigts
Valse pour les enfants
Piano-Rag-Music
Tango

Einav Yarden, piano

L’association peut paraitre incongrue. Mais avec le talent d’Einav Yarden, qui avant son album Haydn que j’avais tellement aimé signait là son premier disque, un coup d’oreille s’imposait. Et cela fonctionne, l’oscillation a bien lieu entre ce Beethoven du bref et ce Stravinski de l’ellipse dès l’enchâssement de la Sonate de 1924 entre les 10e et 6e Sonates du maître de Bonn. Elles se tuilent quasiment, jouées en doigts allègres, avec ce quelque chose d’ironique et de distant, un peu pince sans rire. Quel talent quand même, d’aller chercher deux univers qui finissent par se renvoyer la balle d’abord par l’art qu’y met la pianiste israélienne, dont le style impeccable n’est que la parure d’un piano débordant d’imagination et subtilement réglé. Les pièces bréves de ce diable d’Igor sont ciselées avec délectation et humour – Tango est magique de poésie, Piano-Rag Music une vraie parade pour un cirque cubiste, les pièces pour les enfants savoureuses, puis vient le cycle des Bagatelles op. 119, piano de l’humeur où Einav Yarden met une fantaisie tendre que je n’y avais jamais entendue. C’est d’une sacrée artiste, je la suivrais pas à pas. Un regret, que la Sérénade de Stravinski n’ait pas complété le disque, elle aurait tenu tout juste. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Même si Beethoven et Stravinski ont des langages esthétiques très différents, ils ont au moins un point commun : leur art n’a pas cessé d’évoluer et ils ont souvent innové. La sonate n° 6 pour piano de Beethoven n’est pas éloignée, par l’esprit, d’un certain Haydn, - le Haydn de la bonne humeur et des saillies savoureuses. La sonate n° 10, quant à elle, atteint une sorte de liberté radieuse, tant par sa thématique que dans sa construction. Toute aussi exubérante, la sonate de 1924 de Stravinski a été nommée ainsi sans vouloir, toutefois, lui donner la forme classique. La seconde partie du programme propose de courtes pièces des deux compositeurs. Celles de Stravinski sont des petits riens de circonstance, des pochades délicieuses. Enfin, avec les Onze Bagatelles opus 119, qualifiées par Beethoven de « faciles et agréables », l’auditeur pénètre déjà dans l’univers schubertien. La pianiste Einav Yarden joue à fond la carte d’un Beethoven aimable et enjoué. Cette option est défendue avec chaleur et précision. Dans Stravinski, elle sait faire preuve d’humour, de malice. (Patrick Guettman)

The pianist Einav Yarden juxtaposes two composers in Ludwig van Beethoven (1770-1827) and Igor Stravinsky (1882-1971) who are rarely named in one breath. While the name of Beethoven is mostly heard in the “classical triad” along with Haydn and Mozart, we usually group Stravinsky with Schönberg, especially as Theodor W. Adorno pronounced the two composers as antipodes and hence associated one with the other. But Beethoven and Stravinsky? For Beethoven, the piano was a central instrument, which gave him the opportunity of shining equally both as composer and pianist. Five piano concertos, 32 sonatas, numerous variation works, bagatelles, individual pieces etc. demonstrate the purely numerical significance of the piano for Beethoven. In direct comparison, Igor Stravinsky’s œuvre for piano is quickly browsed through. Three works for piano and orchestra, the sonata of 1924, some early works, etudes, barely a dozen individual pieces, some works for two pianos. But despite this rather sparse œuvre, the piano was a central instrument also for Stravinsky. “Every note I wrote,” said Stravinsky, “was tried out on this instrument, every interval singly tested, heard again and again.” And Stravinsky, too, wrote piano works for himself to perform in the concert hall. particularly after 1920.

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