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Mahler : Symphonie n° 1 "Titan" - Blumine. De Vriend.
Diapason de avril 2013
Critique de Christian Merlin
Page n° 95
Format : 1 SACD Hybride
Durée totale : 00:56:26

Enregistrement : 27-29/05/2009
Lieu : Enschede
Pays : Pays-Bas
Prise de son : Surround

Label : Challenge Classics
Référence : CC72355
EAN : 0608917235524

Année d'édition : 2010
Date de sortie : 06/06/2012

Genre : Classique
Gustav Mahler (1860-1911)
Poème symphonique en deux parties "Titan" (Symphonie n° 1 en ré majeur, Hamburg 1893)
Aus den Tagen der Jugen, Blumen-, Frucht- und Dornstücke
Commedia umana

The Netherlands Symphony Orchestra
Jan Willem De Vriend, direction

Blumine or not Blumine, telle est la question qui achève de donner un statut particulier à la « Première Symphonie » de Mahler, initialement baptisée « Poème symphonique ». Lorsque Mahler la dirige à Berlin le 16 mars 1896 (trois mois plus tôt, y était créée la deuxième symphonie « Résurrection »), l’œuvre qui a déjà connu trois échecs consécutifs obtient son intitulé définitif plus ou moins lié à la seconde modification : sa réduction de cinq à quatre mouvements. « Blumine » a été supprimé. Cet andante, deuxième mouvement original, ne réapparaîtra qu’en 1967, dirigé par Britten au Festival d’Aldeburgh comme pièce isolée. « Première Symphonie » ou la naissance d’un monde difficile et contrariée depuis l’achèvement de sa version originale en 1888 jusqu’à l’édition en 1906 d’une œuvre profondément remaniée. Entre-temps, l’année 1893 fut marquée par les premières révisions et un titre d’une éloquence toute romantique : Titan, Poème musical en forme de symphonie. Il s’agit de l’éphémère version transitoire qui fait l’objet de ce nouvel enregistrement. Le retour à cinq mouvements est une belle expérience mais peu convoitée : depuis 1968, une petite trentaine d’enregistrements parmi les 260 versions (chiffre approximatif) de la symphonie. L’adoption d’une respiration différente pourrait à priori occasionner une gêne comparable à celle qu’on éprouve lorsqu’on entend dans la Sixième, comme arrivant trop tôt, l’adagio avant le scherzo, mais dans cette dernière, c’est la configuration originale scherzo – adagio qui est satisfaisante, d’autant plus que Mahler est revenu sur sa décision, phénomène dont « Blumine » n’a en revanche pas bénéficié. Ce dernier point peut expliquer le caractère contestable de sa réintégration pour de nombreux chefs d'orchestre (certains le jouent isolément). La meilleure réponse à cet argument est finalement de restituer comme c'est le cas ici « Blumine » dans son contexte propre, le « Poème symphonique », et non, comme beaucoup l'on fait, tel un intrus dans la « Première Symphonie ». Des auditions répétées de cette version feront sentir que le bonheur de voir récompensé le bouleversement de nos habitudes dépasse la simple excitation de la curiosité : l’harmonie qui se dégage du mouvement et de sa relation avec ceux qui l’entourent mérite d’être qualifié d’émouvante. Outre la structure, l’autre intérêt de ce retour au matériel de 1893 est l’orchestration antérieure aux éditions de 1899 et 1906 dont la transparence est soulignée par une prise de son gratifiante, avec juste ce qu’il faut de réverbération pour ne pas étouffer les harmoniques ni noyer les pupitres et ainsi entendre avec une fraîcheur renouvelée les audaces d’écriture. L’interprétation est à la hauteur de la légitimité du « projet », c’est à dire plus que défendable. (Pascal Edeline)

La première représentation de son Poème Symphonique en deux parties, sa future Première Symphonie, est dirigée par Mahler à Budapest le 20 Novembre 1889. L’accueil du public est glacial, presque hostile, principalement en raison de deux derniers mouvements jugés étranges et vulgaires. Les dernières mesures sont suivies d’un profond silence, puis quelques timides applaudissements d’un auditoire hésitant se font entendre, rapidement étouffés par les sifflets et les huées. Mahler quitte la salle dévasté, errant à travers les rues sombres, comme un «paria». On ne peut imaginer aujourd’hui une telle hostilité à l’écoute de ce magnifique enregistrement, composé de deux parties et cinq mouvements, qui nous propose la version restaurée de 1893 de cette œuvre.

The first performance of the Symphonische Dichtung in Zwei Abtheilungen (Symphonic Poem in Two Parts), later his First Symphony, was conducted by Mahler in Budapest on 20 November 1889. It got a cool if not hostile reception, mainly because of the ‘bizarre, vulgar and cacophonic extravaganza’s’ of the last two movements. At least this was how it was felt, with the public and the critics in bewilderment especially after the finale’s unsurpassed ferocity. The final chords were followed by utter silence, until a few members of the audience hesitantly began to applaud, quickly interspersed with demonstrative sounds of disapproval. Mahler left the hall in devastation, roaming through the dark streets, like an ‘outcast’. Such hostility we cannot imagine anymore with this wonderful music today.The version which is used on this recording is the 1893-restored version. It comprises two parts and five movements.

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