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Louis Spohr : Intégrale des symphonies. Griffiths.
Format : 5 SACD Hybride
Durée totale : 05:40:29

Enregistrement : 2006-2012
Lieu : Hanovre
Pays : Allemagne
Prise de son : Stereo/Surround

Label : CPO
Référence : CPO555105
EAN : 0761203510528
Code Prix : DM049

Année d'édition : 2016
Date de sortie : 05/10/2016

Genre : Classique
Louis Spohr (1784-1859)
Symphonie n° 1 en mi bémol majeur, op. 20
Symphonie n° 2 en ré mineur, op. 49
Symphonie n° 3 en do mineur, op. 78
Symphonie n° 4 en fa majeur, op. 86 "La consécration du son"
Symphonie n° 5 en do mineur, op. 102
Symphonie n° 6 en sol majeur, op. 116 "Historique"
Symphonie n° 7 en do majeur, op. 121 "Le terrestre et le divin dans la vie humaine"
Symphonie n° 8 en sol majeur, op. 137
Symphonie n° 9 en si mineur, op. 143 "Les Saisons"
Symphonie n° 10 en mi bémol majeur, op. 156
Valse pour petit orchestre en la majeur, op. 89 "Errinrung am Marienbad"
Ouverture Grand Concert en fa majeur, WoO 1
Ouverture "Der Matrose", d'après Karl Birnbaum, WoO 7
Ouverture pour orchestre en do mineur, op. 12

Orchestre Philharmonique de la radio de Hanovre
Howard Griffiths, direction

« Spohr est un mollusque, mais un noble mollusque » raillait Schumann, portrait du compositeur autant que de sa musique. Un autre jugement ? Beethoven trouvait l’harmonie de ses symphonies trop encombrée de chromatismes. Injustices ! Si Spohr resta jusqu'en ses ultimes opus un classique vivifié par le premier romantisme, celui de Weber, il n’en demeure pas moins un des acteurs essentiels du renouveau musical de son temps, noircissant à foison du papier à musique, construisant trois vastes cycles - Concertos pour violon (18), Symphonies (10), Quatuors (34) – sans renoncer au lieder ou à l’opéra ! Son Faust créé à Prague en 1815 fit sensation, ouvrant la voie à onze autres ouvrages lyriques. Les Symphonies montrent son art à son plus divers, qui marie l’invention mélodique de Weber avec la conscience d’un temps musical long hérité de Schubert. Musique pure souvent, mais aussi comme le voulait l’usage du temps, parfois descriptive telle la 9e qui fait défiler les saisons, ou philosophique comme la 7e Symphonie qui cherche l’essence divine dans les nuées mais aussi sur la terre. Si l’on accepte d’abandonner tout ce que l’on sait de l’évolution de la symphonie à l’ère romantique, le cycle de Spohr est en soi une merveille par son esthétique hors du temps historique, mais qui y participe au premier chef par sa syntaxe, son vocabulaire. On n’est parfois pas si loin des audaces maladroites de Schumann (sans les maladresses) et toujours dans un rapport assez fascinant avec Weber qui restera son grand modèle. Patiemment enregistrées de 2006 à 2012, l’intégrale emmenée avec art par Howard Griffiths est un document aussi inspiré qu’utile, qui illustre le cœur battant du romantisme allemand comme l’entendait le public et non comme le pensait les compositeurs démiurgiques qui allaient en incarner la finalité. Il faut une connaissance très fine des styles alors en vogue pour rendre justice à ces musiques subtiles dont le discours peut paraître fuyant, mais qui dans leur lyrisme entêtant distillent bien des beautés que l’Orchestre de la NDR expose sans rien alourdir, conscient de dévoiler ici un trésor oublié (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Saluons l’heureuse initiative du label CPO de faire paraître en un seul coffret les cinq volumes des symphonies du compositeur allemand Louis Spohr interprétées par Howard Griffiths et le NDR RadioPhilarmonie (Hanovre). Les amateurs de Spohr (ils sont nombreux) devaient se contenter jusque-là de l’intégrale d’Alfred Walter (chez Marco Polo, désuète et assez mal enregistrée) et celle d’Howard Shelley chez Hyperion de meilleure qualité mais dispersée. Né à Brunswick en 1784, Ludwig Spohr débute sa carrière comme violoniste (il écrira quinze concertos) avant d’être un chef d’orchestre et pédagogue réputé en Angleterre puis à Vienne et à Kassel où il restera le musicien attitré du Prince Electeur jusqu’à sa mort en 1859. Il compose beaucoup de musique de chambre avant de se consacrer à l’orchestre. Outre les concertos (pour violon et pour clarinette), dix symphonies et quelques oratorios verront le jour. Ces œuvres témoignent avant tout d’un métier sûr, sans révéler de véritable personnalité. Fidèle à la grande forme, amateur de contrepoint, Spohr puise dans le répertoire classique (Mozart était son dieu) pour composer des symphonies riches de mélodies fluides et orchestrées toujours efficacement. Privilégiant pupitres ou solistes à la manière de concertos. Si le pédagogue, interprète et compositeur Spohr fréquente des musiciens aussi différents que Weber, Liszt, Berlioz, Wagner ou Paganini, il restera toujours étanche aux nouveautés de son époque et à l’influence de ces derniers. On entend dans ce classicisme élégant et hautain le raffinement d’un Mendelssohn, quelques échos beethovéniens et des réminiscences romantiques (Schubert). La Sixième symphonie dite « Historique » offre ainsi un panel d’emprunts stylistiques de Bach à Auber. Les dernières symphonies s’orientent plus spécifiquement vers le chromatisme. Le chef anglais Homard Griffiths est le spécialiste d’un certain répertoire, souvent méconnu, à la charnière entre classicisme et romantisme. Aidé d’un orchestre rodé, il rend à merveille les multiples qualités de cette musique : notamment le charme des mélodies et la finesse de l’orchestration. (Jérôme Angouillant)

As a composer of instrumental music, Louis Spohr was second only to Beethoven in the category of widespread attention and recognition during the first half of the nineteenth century. After Beethoven’s death in 1827 he was regarded by large segments of the music public as the greatest living composer. In 1828 the leading music critic Friedrich Rochlitz asked very rhetorically, »Who else should now write symphonies? "Spohr was supposed to continue what Beethoven had begun. However, even then Spohr’s symphonic music was recognized as the absolute opposite of the type of the Beethovian symphony. If genial musical license holds sway in Beethoven’s oeuvre, then in Spohr classical order prevails. But no matter – he was a leading figure in the concert world of his times and for this reason merited a fresh evaluation. Howard Griffiths recorded Spohr’s complete symphonic oeuvre for cpo with the NDR Radio Philharmonic on the basis of a new critical edition of the scores. Since Spohr had withdrawn his Symphony No. 10, here it could finally and wonderfully experience its world premiere! Following the release of Vol. 4 of our universally acclaimed complete edition of his symphonies, klassik-heute.com wrote, »One of the cpo label’s most significant projects!"

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