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Diapason de juillet 2009 Critique de Jean-Michel Molkhou Page n° 102
Format : 1 CD Durée totale : 01:16:15 Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA67703 EAN : 0034571177038 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2009 Date de sortie : 01/05/2009
Genre : Classique
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Karol Szymanowski (1882-1937) Nocturne et Tarantella, op. 28 3 Mythes, op. 30 Romance pour violon et piano en ré majeur, op. 23 Sonate pour violon et piano en ré mineur, op. 9 Paganini 3 Caprices, op. 40 La Berceuse d'Aitacho Enia, op. 52
Alina Ibragimova (violon) Cédric Tiberghien (piano)
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Si l’on met de coté les Préludes, les Sonates, les Variations, il y a deux autres grandes œuvres de piano chez Szymanowski, les cahiers de Mazurkas en font un, l’autre se pare d’un violon. Les "Mythes", écrit comme tout ce que Szymanowski confiera au violon, pour la chanterelle téméraire de Pavel Kochanski en 1915, sont sexuels, il y exprime une sensualité irréfrénable que l’archet flamboyant d’Alina Ibragimova mène jusqu’à l’ivresse, sans se soucier du beau son que tant veulent y faire entendre. C’est le monde Grec qui envahit le triptyque de ses mystères aquatiques, et dès la "Fontaine d’Aréthuse", Narcisse parait dans ce chant ivre, violon à l’archet comme empoisonné, que le piano enserre dans des étoiles. Génial, le jeu en fusées, plein d’abandons et de miaulements de Pan et de ses Dryades ! L’album offre tout le violon de Szymanowski hors les Concertos évidemment, la Sonate, jouée avec une exactitude révélatrice, le diptyque de l’op. 28 et son imaginaire sicilien, la Romance, la "Berceuse d’Aïtacho Enia", et les "Caprices de Paganini", mais quel dommage d’avoir renoncé au "Chant de Roxane" ! (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)
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