Henry Lawes (1596-1662)
Amarillis, by a spring
I’ll tell you how the rose did first grow red
In Celia’s face a question did arise
Dear, turn away thine eyes so bright
Come, Cloris, hie we to thy bow’r
Slide soft, ye silver floods
Sweet lady and sole mistress of my love
A willow garland
Sabrina Fair
How cool and temp’rate I am grown
Sweet death come visit my sick heart
Hither we come into this world of woe
I burn, and cruel you
Did I once say that thou wert fair?
Hence, vain intruder, haste away
Sorrow, in vain why dost thou seek to tempt
Keep on your vail and hide your eye
Oh, let me still and silent lie
I rise and grieve
Unto the soundless vaults of hell below
Pale ink, thou art not black enough of hue
My wand’ring thoughts have travelled ‘round

John Wilson (1595-1674)
Préludes pour luth

William Lawes (1602-1645)
Préludes pour luth

David Munderloh, ténor
Julian Behr, luth
Silvia Tecardi, viole

Au premier plan des compositeurs anglais du XVIIème siècle injustement oubliés et révélés ici en quasi-première mondiale, figure Henry Lawes, membre de la cour royale et enseignant. Fort loué en son temps, il fut le principal artisan de l’art de la chanson anglaise dont il laissa 434 pièces simplement accompagnées au luth. Un instrument que nous retrouvons, avec quelques incursions de la viole, autour des préludes de John Wilson et de William Lawes, frère cadet de Henry. A noter que John Wilson fut lui-même l’auteur de plus de 230 chansons et le successeur de Henry Lawes à sa mort. La grande cohérence caractérisant ce choix se retrouve tout au long d’une interprétation faite de douceur, de charme et de parfaite harmonie. Le ténor américain David Munderloh possède le timbre, la diction parfaite et le phrasé délicat absolument idéaux pour ces petits bijoux qu’il prend plaisir à chanter. Le jeu de luth à douze cordes de Julian Behr est d’une pureté totale, faite de la même délicatesse. Silvia Tecardi complète le style du tableau général par son jeu de viole précis et soigné. La prise de son très naturelle et extrêmement détaillée finit de signer un grand disque. (Thierry Jacques Collet)