En 1944, Hans Gál avait écrit un vaste concerto pour violoncelle et orchestre, une œuvre marquée par la période tragique de la seconde guerre mondiale et enregistrée par Antonio Meneses pour Avie et, tout récemment, par Raphael Wallfisch pour CPO. Vingt ans plus tard, Gal revenait à la forme concertante avec ce concertino pour violoncelle et cordes écrit en 1965. On y retrouve le style tardif du compositeur viennois, désormais bien documenté par la série qu’Avie lui a consacrée ; un langage tonal qui mêle gravité dans le bel adagio central et une forme de tendresse douce-amère qui n’est pas sans rappeler le dernier Richard Strauss, celui des concertos pour instruments à vent. Encore une belle découverte (c’est un premier enregistrement mondial) à laquelle l’éditeur joint judicieusement les deux œuvres pour violoncelle seul composées en 1982 (Gál avait alors quatre-vingt-douze ans), la suite ayant été écrite pour le petit-fils de Gál, Simon Fox-Gál, maître d’œuvre et directeur artistique de cette résurrection discographique de l’œuvre de son grand-père. C’est à lui sans doute qu’on doit les touchantes photos qui ornent le livret de ce disque émouvant, magnifiquement défendu par Matthew Sharp, accompagné comme toujours avec pertinence par Kenneth Woods, infatigable héraut de Hans Gál. (Richard Wander) Bringing to light another of Hans Gál’s gorgeously melodic and finely crafted scores, AVIE presents the world premiere recording of the Austrian émigré’s Concertino for Cello and String Orchestra with Matthew Sharp supported by Gál aficionado Kenneth Woods conducting the English Symphony Orchestra. Gál’s compositional output was vast, varied and consistent, from his early success in 1920’s Germany, through internment during World War II, to his days in Edinburgh where he settled, became a respected academic and lived out his long life. His vivacious Cello Concertino was written in 1965, when he was 75 years old. The two spirited solo cello works were among his last, written at the age of 92.
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