Charles Gounod (1818-1893)
Six Mélodies pour cor à pistons et piano, CG 566
À la nuit, CG 321 (arr. de F. Brémond)

Joseph-Émile Meifred (1791-1867)
Dix Vocalises, extrait de "Méthode pour le cor chromatique ou à pistons"

Jacques-François Gallay (1795-1864)
Les Chants du Coeur, Six Mélodies de F. Schubert, op. 51

Anneke Scott, cor naturel, cor à pistons
Steven Devine, piano

On ne fera pas la fine bouche devant cet hommage au cor, magnifique instrument au timbre unique et irremplaçable dans l’orchestre. Utilisé dans la musique classique, il est dit aussi « naturel » ou à pistons. Le cor « moderne » fut importé en France par l’italien Spontini en 1823. De nombreux compositeurs (Fétis, Halévy) l’adoptèrent par la suite dont Charles Gounod. Ses six mélodies pour cor et piano ont pour dénominateur commun un certain charme qui dépasse la simple étude. Joseph Emile Meifred (1791-1867) fut le grand promoteur du cor à pistons. Auteur d’un « Traité théorétique et pratique du cor chromatique », il le rendit accessible auprès des conservatoires tout en formant des professeurs. Ses dix Vocalises se contentent d’explorer la technique de l’instrument. On apprécie, connaissant la redoutable difficulté technique imposée à la corniste (Annekke Scott), son timbre doux, fruité ou boisé, assez proche finalement de la voix humaine. A ce titre les Six Mélodies Favorites de « François Schubert » (sic) du dénommé Jacques François Gallay (1795-1864) en témoignant de cette congruence, possèdent une saveur particulière Idem pour la transcription de la mélodie de Gounod « A la nuit ». (Jérôme Angouillant)

Renowned period hornist Anneke Scott returns to Resonus with a programme of works for horn that chart a fascinating and pivotal period in the development of the instrument and its repertoire in nineteenth-century France.Joined by Steven Devine, this album, which celebrates 200 years since the birth of Charles Gounod, features a selection of works composed for both natural and piston horns by Charles Gounod, Joseph-Émile Meifred and Jacques-François Gallay, as well as a Gounod arrangement by François Brémond, all performed on original period horns and a grand piano by Érard.