Franz Krommer (1759-1831)
Symphonie n° 4 en do mineur, op. 102
Symphonie n° 5 en mi bémol majeur, op. 105
Symphonie n° 7 en sol mineur, P I:7

Orchestra della Svizzera italiana
Howard Griffiths, direction

Deuxième volet d’une première intégrale des neuf symphonies de Franz Krommer. Les trois partitions réunies sur ce CD datent des années 1820 ; Krommer se coule dans la forme classique héritée du siècle précédent mais avec une énergie sinon une véhémence qui n’appartient qu’à lui. Belle découverte en vérité, surtout défendue avec le talent qu’on lui connaît par Howard Griffiths. Le chef britannique a déjà montré son affinité avec le répertoire de cette époque dans deux intégrales majeures, celles des symphonies de Ferdinand Ries et de Louis Spohr, également pour CPO. Il sait tirer le meilleur parti de ces œuvres superbement écrites et qui ne manquent pas d’inspiration. Subjugué par cette baguette inventive et brillante, l’orchestre italien se révèle à la hauteur du défi proposé. Nouvelle illustration de ce qu’était l’environnement musical dans lequel sont nés les chefs d’œuvre de Beethoven et Schubert, d’autant plus révélatrice que Krommer était nettement l’ainé de ses deux grands contemporains mais qu’il leur a survécu. La découverte est donc aussi instructive pour ceux qui s’intéressent à l’histoire de la musique qu’heureuse pour ceux qui, tout simplement, aiment le premier romantisme, période faste qu’on n’a décidément pas fini d’explorer. (Richard Wander)

"Under the conductor Howard Griffiths the OSI performed elegantly and just as brilliantly. In any event, a more convincing case could hardly be made for the music of Krommer, who is largely forgotten as a symphonist". This is what klassik-heute wrote of our release of the first three Krommer symphonies, and Vol. 2 now follows with his Symphonies Nos. 4, 5, and 7. Generally considered, No. 4 was Franz Krommer’s most successful symphony. If one may term it his »Dramatic Symphony« because of its energetic forward motion, then »Festive Symphony« is the title suggesting itself for No. 5. In No. 7 Krommer to a certain extent returns to the dramatic character of No. 4 but generates it in a manner that might be termed archaizing or historicizing. The slow introduction of the first movement immediately begins with a theme presented in unison that with its double dotting seems to have been imported directly from the French overture type of the early eighteenth century.