Gerald Finzi (1901-1956)
Dies natalis,op. 8
Intimations of Immortality, op. 29

John Mark Ainsley, ténor
Corydon Singers & Orchestra
Matthew Best, direction

Cet album rassemble deux des œuvres les plus caractéristiques de Finzi. «Dies natalis», qui reprend des vers du poète métaphysique du XVIIème siècle Thomas Traherne, est une pièce intemporelle faite de sublimes harmonies. Elle suggère de manière saisissante la vision de l'innocence enfantine et la perception immaculée du monde qui se trouve au cœur de la philosophie de Traherne. À l'opposé, «Intimations of Immortality» se lamente de la perte des joies de l'enfance idéalisée de Traherne. Finzi se sert de la célèbre ode de Wordsworth pour véhiculer l'idée selon laquelle «un poète mort vit en chacun de nous» et le résultat est d'une beauté éclatante.

This album brings together two of Finzi’s most characteristic works. Dies natalis, a setting of prose and verse by the seventeenth-century metaphysical poet Thomas Traherne, is a piece of sublime concord and timelessness, music which vividly suggests the vision of a child’s innocence and unsullied perception of the world which lies at the heart of Traherne’s philosophy. Intimations of Immortality is by contrast a lament for the lost joys of Traherne’s idealized childhood. Finzi uses Wordsworth’s famous ode to convey his view that ‘a dead poet lives in many a live stockbroker’ and the result is a work of arresting beauty.