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Diapason from April 2018 Review de Gaëtan Naulleau Page No. 79
Format : 1 CD Total Time : 01:16:48
Recording : 04-06/10/2015 Location : Tetbury Country : Royaume-Uni Sound : Eglise / Stereo
Label : Hyperion Catalog No. : CDA68157 EAN : 0034571281575
Publishing Year : 2018 Release Date : 07/03/2018
Genre : Classical
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Johann Sebastian Bach (1685-1750) Magnificat en ré majeur, BWV 243Johann Christian Bach (1735-1782) Magnificat en do majeur, E 22Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788) Magnificat en ré majeur, H 772
Joélle Harvey, soprano Olivia Vermeulen, mezzo-soprano Iestyn Davies, contre-ténor Thomas Walker, ténor Thomas Bauer, baryton Ensemble Arcangelo Jonathan Cohen, direction
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Belle idée, regrouper d’entre le père et deux de ses fils les "Magnificat", les confronter dans leurs écritures sur ce même sujet jubilatoire tout en prenant la mesure du temps écoulé : celui que Bach composa pour impressionner son nouvel auditoire lors de la première grande fête du calendrier qu’il dut illustrer (visitation de Marie, 2 juillet 1723) est distant de plus ou moins une trentaine d’année de ceux écrit pas ses deux fils. Mais la langue latine inspire à Johann Sebastian comme à Carl Phillip Emmanuel des partitions surexpressives, ornementées, d’une beauté troublante, que, paradoxe, la contre-réforme n’eut pas reniées. Celui de Jean Chrétien Bach, plus bref, très italianisant annonce le compositeur d’opéras qu’il deviendra une fois établi à Londres. Avec sa troupe vaillante, Jonathan Cohen emporte le grand "Magnificat" du père dans un mouvement tourmenté digne du Bernin, chœur ardent, orchestre vif et tonnant, Iestyn Davies magnifique dans l'Esurientes et touchant avec le baryton miellé de Thomas Bauer pour l’Et misericordia aux flutes si douces, c’est deux fois merveille. Tout comme le soprano fruité de Joëlle Harvey, magique que ce soit chez le père ou les fils. Disque palpitant, qui laisse espérer d’autres incursions de Jonathan Cohen et de sa brillante compagnie chez Bach. Un petit voyage dans les cantates du Père serait bienvenu (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé) No fewer than three Bachs—father and two sons—and three wonderful versions of the Magnificat written over the course of the eighteenth century: one setting very familiar, the other two much less so.
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