Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour piano n° 15 en si bémol majeur, K 450
Rondeau pour piano en la mineur, K 511

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour piano n° 2 en si bémol majeur, op. 19
Sonate pour piano n° 4 en mi bémol majeur, op. 7
Sonate pour piano n° 32 en do mineur, op. 111
Deuxième mouvement de la sonate pour piano n° 8 en do mineur, op. 13
Andante favori en fa majeur, WoO 57
Six Variations sur "Nel cor più non mi sento", WoO 70
Écossaises, WoO 83 (arr. E. d'Albert)

Franz Schubert (1797-1828)
Impromptu en fa mineur, D 935/4
Moment musical en do dièse mineur, D 780/4

Robert Schumann (1810-1856)
Scènes d'enfants, op. 15

Johannes Brahms (1833-1897)
Intermezzo en mi bémol majeur, op. 117/1
Romance en fa, op. 118/5
Rhapsodie en mi mineur, op. 119/4
Intermezzo en la bémol majeur, op. 76/3
Valse en la bémol majeur, op. 39/15
Danse hongroise n° 2 en ré mineur, WoO 31

Felix Mendelssohn (1809-1847)
"La fileuse", op. 67/4, extrait de "Romances sans paroles"

Frédéric Chopin (1810-1849)
Étude en mi majeur, op. 10/3
Nocturne en fa dièse majeur, op. 15/2

Franz Liszt (1811-1886)
Rhapsodie hongroise n° 8, S 427/7

Franz Schubert (1897-1828)/Franz Liszt (1811-1886)
"Hark! Hark! The Lark!", S 558/9
Valse-Caprice n° 7 en la "Soirées de Vienne", S 427/7

Teresa Carreño (1853-1917)
Petite valse

Claude Debussy (1862-1918)
"Feux d'artifice", extrait de "Préludes, Livre II", n° 12

Elly Ney, piano
Berlin State Opera Orchestra
Willem van Hoogstraten, direction
Landesorchester Berlin
Fritz Zaun, direction

La pianiste du régime ? Nazie, Elly Ney le fut dès 1937 pour l’adhésion au parti et probablement de naissance, antisémite évidemment, et furieusement d’ailleurs, mais elle fut surtout et probablement d’abord une pianiste géniale, un peu hystérique, belle jeune fille à la technique trempée qui avait trouvé son Dieu en Beethoven, qu’elle jouait avec une sorte d’ardeur noire incomparable : un plein CD regroupe dans ce coffret trois Sonates soufflantes par leur intensité expressive, avec pour l’opus 111 une dimension spirituelle qu’on n’attend pas d’elle, si extravertie, si brillante, dont le jeu absolument physique irradie au long des 78 tours Brunswick et Electrola des années trente, si bien réédités ici : Brahms, Liszt, Schubert, les « Kinderszenen » de Schumann très peu Kinder, deux Chopin , la Kleine Walzer de Teresa Carreno, et mazette ! des « Feux d’artifices » de Debussy remontant à l’ère acoustique épatant. Au long des années trente, la jeune femme était comme possédée : la preuve, son « Burleske » incendiaire où elle manque plus d’une fois de laisser à la traine son chef d’orchestre de mari, Willem van Hoogstraten. Quelle version, qui piaffe et ricane, moderniste en diable alors qu’ensemble ils chantourneront avec des élégances d’un autre temps le 15e Concerto de Mozart, à vrais dire irrésistible, comme elle savait timbrer ! Mais c’est d’abord à ses Beethoven, au 2e Concerto, aux Sonates, que vous courrez entendre qu’elle fabuleuse artiste elle fut. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

German pianist Elly Ney (1882–1968) came to be regarded as one of the great Beethoven interpreters of the 20th century and her pre-War recording of the Op 111 sonata must still be considered one of the very finest. That recording, and all the other solo and concerto recordings she made for Electrola before the war are included here. Particularly noteworthy are the three landmark concerto recordings, the Mozart and Beethoven vivacious and stylish, the Strauss revealing just what a virtuoso Ney could be.Though she specialized in Austro-German repertoire, another side to her art is shown in her early, almost unknown, American Brunswick acoustic recordings, reissued in this set for the first time. Here the repertoire choice is broader and lighter and there is even a stunningly articulated Debussy ‘Feux d’artifice’ – the work’s first recording.