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Elisabeth Kulman - Frauen, leben, liebe. Lieder de Schumann, Wagner.
Diapason de septembre 2014
Critique de Hélène Cao
Page n° 118
Format : 1 CD
Durée totale : 00:54:32

Enregistrement : 14/10/2013
Lieu : Raiding
Pays : Autriche
Prise de son : Stereo

Label : Preiser
Référence : PR91256
EAN : 0717281912563

Année d'édition : 2014
Date de sortie : 11/02/2015

Genre : Classique
Robert Schumann (1810-1856)
L'Amour et la vie d'une femme, op. 42
Adieu, extrait de "Scènes des bois", op. 82
7 Lieder d'Elisabeth Kulman, op. 104
Warum?, Pièce de Fantaisie, op. 12/3

Richard Wagner (1813-1883)
Wesendonck-Lieder, WWV 91

Elisabeth Kulman, mezzo-soprano
Eduard Kutrowatz, piano

L'amour et la vie d'une femme fut composé très rapidement par un Schumann en proie à une de ses phases d'exaltation dûe à ses futures épousailles avec Clara. Plus généralement, la poésie de Chamisso narre les sentiments d'une femme face à l'amour, dans ce cas, l'excitation étant toujours à cette époque synonyme d'interdit. Gamberge, phantaisie, l'héroïne passe par toute sorte d'affects, traduits par Schumann dans une partition à la fois souple pour la voix et minutieusement serrée pour le piano. Elisabeth Kulman est un bel exemple de liedersängerin, très orientée vers la psychologie du personnage. Voix projetée volontiers radieuse mais chant intimiste. Elle brosse un touchant portait de femme-enfant chère à la tradition romantique, chétive, abandonnée comme une silhouette en contre jour pâmée devant un paysage crépusculaire. Son timbre rappelle par bien des aspects la jeune Fassbaender. Le Seit ich ihn gesehen est déjà teinté de nostalgie. Poignant Süsser freund rêveur et mélancolique. Kulman est plus relâchée dans les six lieder de l'opus 104. Elle rehausse davantage les contrastes entre adoration et désenchantement. Conteuse experte (Mond, meiner Seele Liebling) minaudante (Viel Glück...) elle s'ébroue généreusement dans les lieder passionnés. La gravité (opératique ?) des Wesendonck sied beaucoup moins à la chanteuse et du coup au pianiste. La tessiture de contralto et surtout la tenue vocale (Stehe still !) s'abîment dans une veine sombre et tremblotante. Accompagnateur de classe au jeu précieux, le pianiste Eduard Krutowatz ménage à sa chanteuse des tempi appropriés. Tantôt fleuri, tantôt droit, le piano ne mord jamais sur la partie chantée mais reste dans une marge fidèle et scrupuleuse. Les deux extraits pour piano seul (Abscheid et Warum) révèle un grand serviteur de Schumann, confondant parfois délicatesse et un décalage un peu systématique des deux mains. (Jérôme Angouillant)

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