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Chopin : Sonate pour violoncelle et Trio pour piano. Moser, Blacher, Kupiec.
Diapason de février 2015
Critique de Nicolas Derny
Page n° 84
Format : 1 CD
Durée totale : 00:57:54

Enregistrement : 2010-2013
Lieu : Stuttgart
Pays : Allemagne
Prise de son : Studio / Stereo

Label : Haenssler Classic
Référence : HAN93321
EAN : 4010276026921

Année d'édition : 2014
Date de sortie : 13/10/2014

Genre : Classique
Frédéric Chopin (1810-1849)
Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur, op. 65
Trio pour piano, violon et violoncelle en sol mineur, op. 8

Johannes Moser, violoncelle
Kolja Blacher, violon
Ewa Kupiec, piano

Johannes Moser, trente six ans, est l’un des plus discrets violoncellistes de sa génération, mais disque après disque sa sonorité tendre, son archet décidément très poétique, sa manière avant tout lyrique le singularisent à l’heure des virtuoses à tout crin. Je me doutais bien que la Sonate de Chopin lui irait comme un gant. Il y ose un jeu murmuré, subtil, qui confère un ton presque schumanien au sinueux allegro moderato, l’un des mouvements les plus développé de toute l’œuvre du compositeur des Polonaises. Eva Kupiec lui donne tout le temps nécessaire à cette introspection qui nous emmène loin dans la nostalgie : accompagnement impeccable, sens des atmosphères, une leçon. Faut-il rappeler que l’œuvre est une des partitions majeure de la maturité de l’auteur – elle fut achevé en 1846, Chopin s’éteindra en 1849 – et qu’elle fut écrite pour l’archet d’Auguste-Joseph Franchome, virtuose parisien devenu son ami. La maitrise de la grande forme s’y allie avec un discours pathétique que Moser ne veut pas solliciter, il préfère chanter sotto voce, et nous émeut à coup sur. En contraste avec cette partition crépusculaire, le fougueux Trio op. 8, écrit par un jeune-homme de dix-huit ans encore élève au Conservatoire de Varsovie, montre déjà une invention mélodique inspirée, qui enlève alertement les canons de l’écriture classique. Kolja Blacher rejoint le duo, ajoutant l’imagination de ses phrasés, mais Chopin faisait déjà du violoncelle le héros de sa musique de chambre. C’est sinon à la chambre, en tous cas au salon que Daniil Trifonov et l’Orchestre de Chambre Polonais de Sopot reconduisent le Concerto en mi mineur, dans un arrangement dirigé par son auteur Wojciech Rajski. J’enrage devant cet orchestre à cordes sans relief d’autant plus que j’ai toujours aimé l’orchestration un rien frustre mais très élancée dont Chopin a revêtu ses concertos et qui ne demande qu’à sonner dès qu’un interprète de la trempe de Kristian Zimmerman la dirige. Mais voyons le verre à moitié plein : Daniil Trifonov, dont les Chopin digitaux ne m’avaient jamais complètement convaincus, se trouve si seul ici qu’il doit chanter. Et il chante, avec une tendresse, une mélancolie, et parfois même une profondeur de son qui en étonnera certains. Mais les rythmes du final sont trop légers, et le discours absolument joli réduit le feu d’artifice à une chorégraphie pastelle. Le même ton de confidence un peu pâle parcourt la sombre Barcarolle, deux impromptus, l’artiste se montrant enfin derrière le pianiste pour une Tarentelle subtilement composée. Mais enfin, je l’eu aimée plus fusante! (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Un jeu franc et droit, comme le sourire radieux du soliste sur la pochette du disque, surprenant, et pas vraiment programmatique, puisqu’il s’agit d’un Chopin plutôt sérieux. Moser traverse avec véhémence le difficile premier mouvement de la sonate, qui coûta tant de souffrances au compositeur. Le soliste a de l’impétuosité dans la course à l’abîme du dernier mouvement, mais il a surtout ce sens du phrasé belcantiste qui fait les grands interprètes de Chopin, et qui nous vaut un mouvement lent murmuré, à fleur d’archet, inoubliable. Le dialogue est sans cesse relancé, avec fluidité et souplesse par Ewa Kupiec, qui d’accompagnatrice devient soliste dans le mini concerto pour piano de l’opus 8, d’un Chopin encore au conservatoire. Toutes les figures imposées de l’exercice de composition y sont, transcendées par le génie naissant. Bonne surprise, nos deux solistes sont rejoints par Kolja Blacher - mieux médiatisé depuis sa collaboration avec Abbado et l’Orchestre du Festival de Lucerne – qui apporte au trio un lyrisme soutenu par le somptueux velours de son Strad. Un disque accompli pour un Chopin peu couru. (Olivier Gutierrez)

The two compositions performed here are among the very few pieces of chamber music that Chopin left behind. While predominantly focused on the piano, those few occasions when he did explore other idioms, always featured the cello prominently, so naturally this disc is a feast of musical riches for the young cellist Johannes Moser. There’s no holding back with this music as Moser draws out every emotion and nuance from the noble to the pathetic, from soaring lyricism to sober solemnity. At every step along the way, his devotion is matched by his esteemed ensemble partners. A wonderfully programmed and superlatively performed recording!

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