Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Concerto pour violon en mi mineur, op. 64
On Wings of Song, op. 34 n° 2 (arr. Achron)

Johannes Brahms (1833-1897)
Concerto pour violon en ré majeur, op. 77
Danse hongroise n° 7 en la majeur (arr. Joachim)

Maria-Theresia von Paradis (1759-1824)
Sicilienne (arr. Dushkin)

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Concerto pour violon en ré majeur, op. 35

Bjarne Brustad (1895-1978)
Suite pour violon seul "Trollkvenna", extrait de "Eventyrsuite" (Suite de conte de fées)

Henryk Wieniawski (1835-1880)
Concerto pour violon en ré mineur, op. 22
concerto pour violon n° 1 en fa dièse mineur, op. 14
Scherzo-Tarantelle, op. 16

Pablo de Sarasate (1844-1908)
Introduction et tarantelle, op. 43
Malagueña
Zapateado

Samuel Barber (1910-1981)
Concerto pour violon, op. 14

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate pour violon n° 10 en sol majeur, op. 96

Richard Strauss (1864-1949)
Sonate pour violon en mi bémol majeur, op. 18

Dimitri Chostakovitch (1906-1975)
4 préludes, op. 34

George Gershwin (1898-1937)
Préludes (arr. Heifetz)

Franz Schubert (1797-1828)
Ave Maria (arr. Wilhemj)

Ernest Chausson (1855-1899)
Poème, op. 25

Gabriel Fauré (1845-1924)
Sonate pour violon n° 1 en la majeur, op. 13

Germaine Tailleferre (1892-1983)
Sonate pour violon n° 1

Joaquin Nin (1879-1949)
Four Spanish Songs (arr. Kochanski)

Ernest Bloch (1880-1959)
Sonate pour violon n° 1

Maurice Ravel (1875-1937)
Sonate pour violon, op. posth.
Tzigane

Claude Debussy (1862-1918)
Sonate pour violon

Béla Bartók (1881-1945)
Rhapsodie n° 2

Ingvald Kristian Wicks (1892-1967)
Ode to the Desert

Edvard Grieg (1843-1907)
Sonate pour violon n° 3 en do mineur, op. 45

Frédéric Chopin (1810-1849)
Nocturne en do dièse mineur, op. posth. (arr. N. Milstein)
Nocturne en ré, op. 27 n° 2

Arthur Benjamin (1893-1960)
Santo Domingo
Jamaican Rumba

Fritz Kreisler (1875-1962)
Tambourin Chinois

Ioan Scarlatescu (1872-1922)
Bagatelle

Camilla Wicks, violon
Danish State Symphony Orchestra
Fritz Busch, direction
Orchestre de la radio norvégienne
Ari Rasilainen, direction
Hollywood Bowl symphony Orchestra
William Steinberg, direction
Leopold Stokowski, direction

Camilla Wicks ? Un mystère. Lorsque Sibelius reçut le microsillon Capitol où elle jouait sous la direction de Sixteen Ehrling son Concerto, d’enthousiasme il la félicitât. Quelques trop rares disques pour His Master Voice et Philips connurent des diffusions confidentielles et ne reflétèrent de toute façon ni son art ni l’étendu de son répertoire. Née californienne, enfant prodige, beauté blonde et moderne – elle aurait put tourner sans pâlir auprès de Lauren Bacall si l’envie d’une carrière cinématographique l’avait piquée – son archet fulgurant et son art flamboyant sont restés trop méconnus. Avec cela une passion pour les compositeurs scandinaves qui la lui rendirent au centuple : Fartein Valen, Bjarne Brustad, entre autres, écrivirent à son intention. Elle a aujourd’hui 86 ans, et Music and Arts, qui avait déjà révélé un stupéfiant Concerto de Beethoven où Bruno Walter l’accompagnait avec feu, lui dédie aujourd’hui cet opulent coffret de 6 CD emplis à ras bords d’enregistrements de concert couvrant cinquante années d’activité. Les gravures historiques – concertos de Tchaïkovski, Wieniawski, Bruch, Mendelssohn, Barber – la montrent dans le feu de sa jeunesse, archet fulgurant, lectures hautaines de son splendide, avec cet art du jeu sostenuto que les violonistes ont pour la plupart perdu. Mais le répertoire chambriste est omniprésent et ratisse large, de Beethoven à Tailleferre : les raretés abondent, les chefs- d’œuvre (une très composite – de prises de son – 3e Sonate de Grieg, la Debussy, la Première de Fauré) sont relus drastiquement, et partout cet art singulier vous transportera. Avec une sacrée surprise : 1995, la Radio Norvégienne invite Camilla Wicks, soixante-sept ans, pour le Concerto de Brahms. Ecoutez simplement ce qu’elle en fait. Incroyable ! (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Upheld by many as a queen amongst her peers, violinist Camilla Wicks led a stellar career in the dozen years following World War II. At the peak of her fame she retired from the concert stage to devote herself to her family. Upon resuming her career she remained an outstanding if intermittent performer for several more decades. Wicks made few commercial recordings besides a famed 1952 performance of the Sibelius Concerto. Now this precious set, spanning five decades and a vast range of repertoire, offers the most comprehensive collection of her concert performances ever likely to be assembled. It offers an in-depth insight into Wicks’ evolution from captivating, devil-may-care young virtuoso to profound interpreter. Music & Arts is pleased to make these great performances available for those who have long wished for Wicks’ discography to be expanded, and to enable a wider audience to be stirred by this extraordinary violinist and artist.