Johannes Brahms (1833-1897)
Un Requiem allemand, op. 45

Julia Borchert, soprano
Michael Volle, baryton
Kammerchor Stuttgart
Klassische Philharmonie Stuttgart
Frieder Bernius, direction

Quelques années après son disque d’œuvres a capella, Frieder Bernius se penchait sur l’une des œuvres les plus connues et difficiles de Brahms : Un Requiem Allemand. Son interprétation captée lors d’un concert à Stuttgart au mois de novembre 1997 est chambriste, transparente, légère et toujours d’une grande fluidité. (Pierre-Yves Lascar)

Depuis sa première représentation intégrale à la cathédrale de Brême en 1868, le Requiem allemand de Brahms compte indiscutablement parmi les oeuvres clés de l'histoire de l'oratorio. La valeur de cette oeuvre ne résulte pas seulement de sa facture musicale inhabituellement dense, mais aussi de son idée textuelle d'origine : Brahms y assemble lui-même les sentences de l'Ancien et du Nouveau Testament dans la traduction de Luther, de façon à ce que les idées de "deuil" et de "réconfort" soient reliées de manière évidente. À l'inverse de nombreux oratorios du 19ème siècle, Brahms place le chœur, c'est à dire les voix de l'assemblée, au centre de cette messe des morts oecuménique.