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Beethoven : Messe en do, op. 86. Bernius.
Diapason de juin 2013
Critique de Patrick Szersnovicz
Page n° 87
Format : 1 CD Digipack
Durée totale : 00:48:13

Enregistrement : 15-16/09/2011
Lieu : Alpirsbach
Pays : Allemagne
Prise de son : Eglise / Stereo

Label : Carus
Référence : CAR83295
EAN : 4009350832954
Code Prix : DM021A

Année d'édition : 2013
Date de sortie : 15/05/2013

Genre : Classique
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Messe en do, op. 86

Luigi Cherubini (1760-1842)
Sciant gentes

Maria Keohane, soprano
Margot Oitzinger, alto
Thomas Hobbs, ténor
Sebastian Noack, baryton
Kammerchor Stuttgart
Hofkapelle Stuttgart
Frieder Bernius, direction

La messe en ut op. 86 fut commandée par le prince Esterházy début 1807. Beethoven prit la suite de Haydn qui avait composé les six messes précédentes à l’occasion de ce même évènement. La composition fut à la fois laborieuse et dans l’urgence, Beethoven élaborait sa première messe et s’exposait à être comparé à Haydn. Privé de répétitions suffisantes, la création à Eisenstadt reçut d’ailleurs un accueil plutôt froid de la part du prince. Déçu, le compositeur en modifia la dédicace à la publication de l’œuvre. L’écriture déjà visionnaire de Beethoven se prête plus ou moins à l’ordinaire de la messe et si l’on trouve une expression symbolique dans certains traits, la valeur intrinsèque de l’œuvre est dans ses combinaisons harmoniques et contrapuntiques, dans cette mis en forme continuelle du langage beethovénien, et surtout dans cette foi assertorique en l’homme, exprimée ici avec force. / Rompu à ce type de répertoire, à la fois exigeant et fidèle à un certain type d’exécution alliant clarté, rigueur et équilibre, Frieder Bernius aborde cette messe avec entrain voire un certain empressement (38 minutes !). Il excelle notamment dans les développements fugués (fin du Credo), les ambiances apaisées (Sanctus) lorsque l’orchestre et le chœur susurrent ou servent d’écrin à la voix soliste (entrée du Kyrie). Il ne déborde jamais ni ne surligne. Refus de l’expressivité ? L’ensemble témoigne plutôt d’un classicisme ciselé et baigne dans une lumière franche et ténue. Haydn n’est jamais loin. Les solistes montrent de jolies sonorités et s’ils n’affichent pas une personnalité bien distincte, ils s’intègrent d’autant mieux dans la masse chorale, le tout soutenu par un orchestre rodé et solidement dirigé. / Le motet « symphonique » « Sciant gentes » de Chérubini fait partie de ces nombreuses pièces sacrées écrites pour la Chapelle Royale de Paris. Dans cette œuvre italienne et de caractère volontiers démonstratif, les contrastes sont accentués, les voix (baryton et ténor) sont plus exposées et du coup, l’orchestre montre une dynamique et une réactivité nouvelle. (Jérôme Angouillant)

The Kammerchor Stuttgart, under the direction of Frieder Bernius is one of the finest choirs worldwide. Their many prizewinning recordings have set a standard. Now Frieder Bernius presents Beethoven's "Missa in C major" (op. 86). With its tonal language of subjective avowal, the first of Beethoven's two masses opens up new worlds of expression which are expressly modern and point towards the future. Not to be considered a preliminary work to the Missa solemnis, it is an entirely independent work which set standards for the further development of settings of the Mass in the 19th century. The world premiere recording of Luigi Cherubini's "Sciant gentes" (1829) rounds out this CD.

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