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Beethoven : Intégrale des quatuors à cordes, vol. 1. Quatuor Di Cremona.
Format : 1 SACD Hybride Digipack
Durée totale : 01:07:52

Enregistrement : 03-05/09/2012
Lieu : Turin
Pays : Italie
Prise de son : Stereo/Surround

Label : Audite
Référence : AUD92680
EAN : 4022143926807

Année d'édition : 2013
Date de sortie : 27/03/2013

Genre : Classique
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Quatuor à cordes en si bémol majeur, op. 18 n° 6
Quatuor à cordes en fa mineur, op. 95
Quatuor à cordes en fa majeur, op. 135

Quatuor Di Cremona
Cristiano Gualco, violon
Paolo Andreoli, violon
Simone Gramaglia, alto
Giovanni Scaglione, violoncelle

Curieuse et intéressante entreprise pour lancer une intégrale que de passer de l’opus 18 à l’opus 135 (en passant pas l’opus 95). Quatuors qui correspondent chacun à une période critique dans la vie de Beethoven. Cela se justifie si l’on considère le corpus beethovénien, et les quatuors en particulier, comme un vaste « work in progress », un organisme vivant où l’écriture se meut et s’organise de façon continue. Les interprètes se faisant les ouvriers efficaces et valeureux de l’exécution de cette vaste et complexe architecture. / L’Op. 18 n° 6 débute de façon assez conventionnelle puis après un scherzo rythmique et instable, le désordre s’accentue dans un adagio déambulant et cyclothymique, intitulé opportunément « Malinconia ». L’Op. 95 fait alterner non sans ambiguïté différents climats plutôt animés, de la crispation à la détente (sublime allegretto où se déploie un chant infini) pour terminer par un fugato bref et échevelé. L’Op.135, toute dernière œuvre de Beethoven, qui s’ouvre sur un extraordinaire motif interrogatif, témoigne d’une simplicité que l’on pourrait qualifier de sereine ou de résignée. Dans l’énigmatique mouvement final, le compositeur s’interroge sur le sens et la portée de son œuvre et par là même de sa vie. Quelle est cette décision qu’il est amené à prendre ? « Der schwer gesfaste Entschcluss ? » écrit il en tête de la partition. Le pizzicato des cordes et le fortissimo de la cadence dans les dernières mesures y répondent plutôt par l’affirmative : « Es muss sein ! ». / On attend de ce jeune quatuor italien impétuosité et ferveur. Curieusement, il s’avère très à son aise dans le caractère agogique des mouvements lents où il fournit un chant unifié et lumineux. Par contre, il confond véhémence et précipitation (Les allegro sont joués « furioso » !) et la ligne musicale « décroche » plus d’une fois. Même s’ils n’ont pas la maturité de leurs ainés (les Italiano par exemple) dans les interrogations subtiles exigées par l’écriture beethovénienne; l’entente, la sensibilité et la pure virtuosité de ces musiciens leur est d’une grande utilité pour exprimer avec justesse les climats contrastés de ces quatuors et assure une belle cohésion à leur interprétation. (Jérôme Angouillant)

During the past ten years the Quartetto di Cremona has matured into a string quartet of international renown, combining the Italian culture of string playing with an awareness of historical performance practice. Having for many years performed at the great international halls, it is often regarded as the successor to the famous Quartetto Italiano. The musical style of the Quartetto di Cremona is marked by a fruitful tension between Italian and German-Austrian influences: Following their academic studies the players continued their training with Piero Farulli of the Quartetto Italiano. He strongly favoured intuitive playing and a fervent, emotional, romantic and “Italian” approach to music. Afterwards the musicians pursued their studies with Hatto Beyerle of the Alban Berg Quartet who represents a clear, classical, “German-Austrian” style, focusing on faithfulness to the original, form and structure as a basis for musical interpretation and inspiration. Both teachers have left a lasting impression on the quartet and significantly influenced its musical style. The players naturally unite both poles, combining boisterous enthusiasm with a distinct sense for musical architecture, cultivating the fusion of structure and expression, external shape and internal passion. With the three works contained in Volume 1, the Quartetto di Cremona covers the most important periods of Beethoven’s quartet œuvre. The final of the six Op. 18 Quartets features a mysteriously programmatic dimension in its last movement, “La Malinconia”, whereas Op. 95 from Beethoven’s middle period is both highly compact yet dramatically gripping. The disc closes with Beethoven’s final Quartet, Op. 135, completed in Vienna one year before his death: it differs from his less easily approachable late works in taking on a conciliatory stance.

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