Beethoven Concerto Et Romances Pour Violon Neudauer Bosch - Cpo777559 - Cpo - Classical

C’est avec Thomas Zehetmair que la violoniste Lena Neudauer travailla le Concerto pour violon. Sa conception est éminemment chambriste et s’appuie sur une approche « historiquement informée ». Formation dite « Mozart », la Cappella Aquileia et son directeur musical ont une approche similaire pour ces trois œuvres concertantes de Beethoven, les trois uniques partitions dédiées au violon (si l’on excepte le Triple Concerto). La finesse de jeu de la soliste et l’accompagnement racé de l’orchestre soulignent les réminiscences d’airs folkloriques et des mélodies d’opéras du premier mouvement. Le choix de l’étonnante cadence de Wolfgang Scheiderhan – avec le jeu des timbales - assure une pulsation logique à l’ensemble. La clarté du Larghetto aux sonorités classiques – on songe aux dernières symphonies de Mozart – est une belle réussite. Tout comme le finale, sans emphase, léger, interprété dans un optimisme sans arrière-pensées. La virtuosité n’est jamais ostentatoire et le dialogue est nourri entre la soliste et l’orchestre, toujours attentif. Les deux romances requièrent le même effectif orchestral de type mozartien. Ces deux pages aux climats sereins mettent en valeur l’expressivité du violon solo avec une élégance encore mozartienne jusque dans la subtile alternance entre les tonalités en modes majeur et mineur. La Seconde Romance est d’un caractère plus rhapsodique et, une fois encore, la version qui nous est proposée est parfaitement juste et inspirée. (Jean Dandrésy)

The young violinist Lena Neudauer is a multifaceted and versatile artist who fascinates audiences with the naturalness and straightforwardness with which she plays the violin, as if it were part of her own body. For the Beethoven Year 2020 she now interprets his Violin Concerto and two Romances: "In this concerto I feel like a part of something much greater, which is a very elating feeling. At the same time an enormous reverence for the perfection and beauty of the whole is aroused in me". Lena Neudauer’s personal impression of the perfect synthesis between soloist and orchestra is shared by many famous violinists, including the Russian violinist Nathan Milstein: "It is a miracle, something that has come to us from the ethereal heights – like a divine message. We can engage in endless discussion about the revelations that Beethoven’s concerto imparts to us". And together with the Cappella Aquileia and the conductor Marcus Bosch, the solo and orchestral parts indeed do unite to form a perfect union. Of her work with Bosch and the Cappella Aquileia Lena Neudauer states: "Over the years I have made a number of appearances with this work while becoming acquainted with very different interpretations by conductors and orchestras. My encounter with Marcus Bosch and the Cappella Aquileia was magical! Everything had just the right feel, as if our individually held ideas had always been waiting for the opportunity someday finally to meet".