|
Format : 2 CD Durée totale : 02:34:00
Enregistrement : 1984 Prise de son : Stereo
Label : VAI Audio Référence : VAI1278 EAN : 0089948127826 Code Prix : DM030A
Année d'édition : 2013 Date de sortie : 31/03/2014
Genre : Classique
|
|
|
Johann Sebastian Bach (1685-1750) Partita n° 1, BWV 825 Partita n° 2, BWV 826 Partita n° 3, BWV 827 Partita n° 4, BWV 828 Partita n° 5, BWV 829 Partita n° 6, BWV 830
Rosalyn Tureck, piano
|
Il est des bonheurs dont la jouissance a tout du paradoxe : on s’aperçoit progressivement qu’on les attendait depuis longtemps alors qu’on ne les soupçonnait même pas. Ainsi de ce qui a trait à Rosalyn Tureck (1913-2003). L’intérêt qui lui fut porté de son vivant de ce côté-ci de l’Atlantique cessa d’être confidentiel et élitaire quand parurent (chez Deutsche Grammophon, ceci expliquant partiellement cela), en 1999, des Variations Goldberg quasi testamentaires pour celle qui fut la véritable Vox Bachi Novi Mundi. Beaucoup la « découvrirent » à cette occasion, qui arrivait au moment le moins favorable : Glenn Gould, en quelque sorte feu son frondeur enfant de chœur (c’était la seule pianiste envers qui il se reconnaissait quelque dette), qui avait vampirisé les faveurs des chroniqueurs et disquaires, était muséifié ; oser encore Bach au piano était fort mal vu – et ces Goldberg pâtissaient légèrement… Mais qu’elles donnaient envie d’écouter encore Rosalyn Tureck ! Et d’en savoir un peu plus sur celle qu’on avait intronisée « Grande Prêtresse de Bach ». Seuls les connaisseurs (et anglicistes) peuvent profiter de son immense legs musicologique ; les amateurs, forcément patients, doivent se contenter d’un corpus discographique réduit, auquel cette parution apporte une contribution décisive : enfin l’on peut disposer d’une intégrale « live » de ce Klavierübung I. Toujours justes, style et tempo garantissent le caractère de chaque pièce dont la singularité est détectée avec une acuité confondante, et servie par un étagement des plans et un phrasé aussi sûrs que riches… Mieux vaut écouter encore. Magnifique ! (Christophe Luret)
|
. |
|
|
|